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La dent d'or

Publié le 22/02/2012

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Fontenelle : Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757) Il est assimilé aux écrivains du XVIIIe siècle. Il appartient à la famille de Corneille, né à Rouen, il montre des idées nouvelles. Querelle entre les anciens et les modernes, en 1686 il publie un « entretien sur la pluralité des mondes », ouvrage de vulgarisation astronomique. 1687 Il publie l'histoire des Oracles, une dénonciation de l'imposture religieuse de la religion antique et de la religion Chrétienne. Il prône l'esprit rationnel et scientifique. Il a réuni littérature et sciences ce qui lui vaudra d'être élu à la fois à l'académie française en 1691 et secrétaire perpétuel de l'académie des sciences.   Ce texte est un passage célèbre de son ouvrage qui montre la priorité à accorder à la raison. Il a choisi la forme de l'apologue (un récit avec une visée argumentative). C'est le choix d'une méthode efficace :

« a) Les faits Le contraste entre certaines précisions, dates et lieux, âge de l'enfant, place de la dent l'imprécision « du bruitcourut » aide le lecteur à faire la part des choses : contraste entre l'expression exacte et la rumeur.

Puis ladisproportion entre les agissements des savants dans un enchainement chronologique (livres, pamphlets) et larapidité du diagnostic de l'orfèvre b) Les personnages Fontenelle ridiculise les savants Allemands, par des noms latins, qui font plus « scientifiques » , on penseévidemment à des personnages de comédie comme Diafoirus chez Molière.

Puis il y a une gradation des qualificatifs :médecin, historien, savant, puis simplement « grand homme » . La référence à la dent se fait à chaque fois moindre : première hypothèse puis « histoire » puis réponse et contre-réponse.

Le dernier compile simplement les écrits existants et y ajoute son sentiment.

Le verbe « écrire » est répété c'est la preuve qu'on ne fait qu'écrire, pas de recherche préalable.

A côté de cela, un homme a suffi, son nom n'apas d'importance mais il est spécialiste, il a simplement examiné. c) La présence du narrateur accentue l'ironie La présence du narrateur qui prend parti : « je ne puis m'empêcher », il a plaisir à raconter cette histoire.

Puis ilsouligne le ridicule de l'interprétation : « figurez vous quelle consolation », en parlant de la guerre entre leschrétiens et les Turcs.

Il est simplement indigné par le décalage entre les faits et leur interprétation.

« Cette dentest un don divin ».

Il intervient par antiphrase : répétition de l'adjectif « belle » , de « beaux ouvrages » Sonintervention avant l'arrivée de l'orfèvre : « sauf qu'il fut vrai » et enfin à la ligne 9 « mais on commença par faire deslivres » puis on consulta un orfèvre : C'est une recherche et une démarche illogique, absurde. Ce texte de Fontenelle prouve que le raisonnement théorique doit se construire sur l'expérience et sur l'examen desfaits-eux-mêmes.

Lui-même choisit de faire une démonstration rigoureuse mais pourtant agréable à lire.

Il marie ladémarche scientifique au raisonnement littéraire.. »

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