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LA FARCE DU MOYEN-AGE AU XVIIème SIECLE.

Publié le 16/08/2012

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Le texte est constamment réadapté => caractéristiques littéraires MA « mouvance du texte => Michel Rousse parle d’un statut secondaire du texte.  - les titres  - les répliques : textes narratifs à jouer par des personnages. Modernisation du lexique ; élimination des mots compliqués. On adapte les écritures à la scène. Indications scéniques supprimées par les traducteurs modernes.  - Les rubriques : noms des personnages peuvent changer. Le premier mari=> primus=> Colin. Les deux maris et leurs deux femmes.  On a des points de passages perpétuels entre pièces faites pour la lecture et pièces faites pour le théâtre.  Selon Michel Rousse, tout était peut-être théâtre, au MA, comme les fabliaux => mise en narration lors de l’écriture ?    2. LES SOURCES MULTIPLES DE LA FARCE    a) La tradition narrative  La farce adapte un récit comique, un fabliau. On recompose en fonction des exigences de la représentation.  Inspiration également des débats courtois portant sur les questions amoureuses ; tradition savante => jeux de partie : 2 poètes exposent leurs arguments. La cour amoureuse répartit les rôles juridiques aux personnages. Forme improvisée, genre de jeux de rôles. Situation de conflit qui peut générer un développer narratif.

« En dehors des recueils amateurs, on a des copies manuscrites => suppose un public d'amateurs plus cultivés.Autres formes=> les rollets.

Format facile à tenir à la main qui servait à la récitation publique.

Les farces elles-mêmes ne figurent pas dans les manuscrits desmystères.Reliques d'un théâtre qui était plus pratique que littéraire. b) La part de l'improvisationDans ce passage, un théâtre dans le théâtre => présence du rollet, mise en forme après coup du jeu de scène ? Possibilité de coller une claque ou non ?Support de mémorisation non désigné comme texte autonome. c) Les variantesLe texte est constamment réadapté => caractéristiques littéraires MA « mouvance du texte => Michel Rousse parle d'un statut secondaire du texte.- les titres- les répliques : textes narratifs à jouer par des personnages.

Modernisation du lexique ; élimination des mots compliqués.

On adapte les écritures à la scène.Indications scéniques supprimées par les traducteurs modernes.- Les rubriques : noms des personnages peuvent changer.

Le premier mari=> primus=> Colin.

Les deux maris et leurs deux femmes.On a des points de passages perpétuels entre pièces faites pour la lecture et pièces faites pour le théâtre.Selon Michel Rousse, tout était peut-être théâtre, au MA, comme les fabliaux => mise en narration lors de l'écriture ? 2.

LES SOURCES MULTIPLES DE LA FARCE a) La tradition narrativeLa farce adapte un récit comique, un fabliau.

On recompose en fonction des exigences de la représentation.Inspiration également des débats courtois portant sur les questions amoureuses ; tradition savante => jeux de partie : 2 poètes exposent leurs arguments.

La couramoureuse répartit les rôles juridiques aux personnages.

Forme improvisée, genre de jeux de rôles.

Situation de conflit qui peut générer un développer narratif.Grivois=> débat entre Marx et le cul.

Jeu de mîmes de la part des récitants.On conçoit le débat comme le point de départ d'une discussion ; forme de moralisation possible. b) La tradition des jeux dramatiques • Monologues et dialoguesDéclamation de discours ; pas encore de situation et de personnages.

Modèle de diction comique ; allusions obscènes, scatologie.

Présence du bas corporel.Transposition de personnages réel et de types constitués tel Dit de l'herberie : bonimenteur, charlatan, beau parleur, personnage imbécile qui fait le savant ; aimésdans la farce. • Les sermons joyeuxPièces ayant une existence autonome (200 vers environ)=> parodie de sermons de discours religieux.

Références latines détournées, appel à la beuverie, à lasexualité… Conservation titres, formules, bénédictions… Preuves et exemples détournés.

Passage de la tradition à la fiction dans le théâtre… • La parodie du théâtreOn parodiait le théâtre sérieux.

Farce moralisée des cinq sens de l'homme.

Parodie de la moralité.

Ordre social qui s'établit dans le corps.

Ame= maison.

Le cul est le6ième sens qui se rebelle, on le refuse car il pue trop ; il menace de bloquer tout le monde…Mélange aussi des formes déjà connues, jeu avec les traditions antérieures=> Bernadette Rey-Flaud parle de « fausse farce ».

Traditions de récitations publiques, depersonnages types, etc… pot pourri de toutes les formes dramatiques. SECONDE PARTIE_CONDITIONS DE REPRESENTATION : NAISSANCE D'UN GENRE XVème siècle = nouvelles pratiques de représentation.

Qui étaient les acteurs, le public, dans quel cadre de représentait t-on les pièces ? 1.

L'ART DES JONGLEURS ET LE THEATRE DE MARGE. a) Les jongleursConstitue un théâtre en marge de la tradition.

Les jongleurs tiennent de l'acteur, du mime, du bateleur de foire ; montreurs d'animaux, danseurs, etc… art assezcomplet.

Témoignages de leur existence dès le XIIIème siècle.

Ce sont des amuseurs de publics, des bouffons, etc… Progressivement, ils vont être appelés joueurs defarce.

On distingue ceux qui parlent et ceux qui jouent avec leur corps.La tradition du mime qui joue sur l'exhibition est condamnée.

L'art de créer des personnages fictifs, de les jouer, était considéré comme une transgression.

Qu'en est-ilau XVème siècle ?Il y a toujours des groupes itinérants ; selon Michel Rousse, au XVème siècle, on assiste à des regroupements plus grands où les troupes ont pu faire vivre leur art.On voit apparaître des acteurs attachés à la personne d'un grand seigneur, amateur de théâtre. b) Les « amateurs »Troupes qui n'ont pas d'existence pérenne regroupant des gens pratiquant différentes activités.

Leurs théâtres est beaucoup plus lié aux institutions et à L'Eglise.

Ilsdonnent des représentations autour de l'histoire sainte.Ses membres sont unis par une solidarité et non une hiérarchie.

OEuvre de charité ; enseignement religieux par l'image.Les amateurs des confréries joyeuses (opposition confréries pieuses) constituent une association de jeunesse qui regroupe les corps de métier d'une ville, etc…Ces groupes organisent des festivités ; exemple : le carnaval.

Sont quand même liés aux institutions mais divertissement.

Mettent en scène de faux procès, moralités.On pratiquait la dispute publique=> mise en scène du savoir.Organisent des bandes, des parades (défilés), etc… Façon à la fois morale et critique de se comporter durant ces événements.

Défilés sont cependant subventionnéspar le pouvoir.

En 1541, interdiction par le parlement de certaines farces. Le théâtre comique se développe en marge des institutions qui le considère comme un élément de trouble.

La farce est avant tout un théâtre de rue.

Les questionspolitiques et sociales ne sont jamais très éloignées. 2.

L'ESPACE SCENIQUE ET LE PUBLIC DES FARCES. »

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