Devoir de Philosophie

La fontaine la mort du bucheron

Publié le 30/03/2014

Extrait du document

fontaine

Activités complémentaires La fontaine la mort du bucheron e XVIIème siècle s'intéresse à la morale, ainsi qu'à l'esprit critique. Dans la fable, La Mort et le Bûcheron La Fontaine nous présente le dernière étage de la société : le bûcheron. Il nous présente tout d'abord sa vie (le corps), et en tire une morale philosophique (l'esprit). I - Le pauvre bûcheron (vers 1 à 6). - Portrait du bûcheron : c'est un pauvre homme (affectif / financier). On ne voit d'abord que son fagot (" la ramée " ; son humanité semble écrasée sous ces branchages), et on comprend vite que c'est un vieillard (" aussi bien que des ans ") qui ne peut se permettre d'arrêter son travail. - " Gémissant et courbé " nous renseigne sur son état physique et psychologique. - Rythme monotone, mais très régulier => il marche " à pas pesants ", péniblement. - Assonances avec des nasales : " an " => " ans ", " gémissant ", " pesants "... - Il " tâchait de gagner " => il a du mal." Chaumine " => pauvreté, habitation rudimentaire. - Fin des 4ers vers : " ramée " => sa tâche" ans " => son âge" pesants " => souffrance " enfumée " => misère. - " Enfin " => conséquence logique : il pose son fagot, fatigué, souffrant ; il cède à l'épuisement. - " Son malheur " -> le mot est enfin lâché, il reconnaît lui-même son grand désespoir. II - Les pensées du bûcheron (v.7 à 12). - Style indirect libre pour nous décrire l'évolution de sa vie : - il n'a jamais pris de plaisir => l'épuisement lui fait oublier les joies qu'il a pu connaître dans sa vie - il n'y a pas plus pauvre que lui => pas de pain, pas de repos (chiasme au vers 9). " La machine ronde " => expression populaire, dénuée de philosophie. - Sa famille est une charge, il ne peut la nourrir convenablement => cela fait partie de son malheur (à la différence d'autres personnes qui voient la famille comme quelquechose d'agréable), de m&ec...

fontaine

« - i l n'a jamais pris de plaisi r => l'épuisement lui fai t oublier les joies qu'i l a pu connaît re dans sa vie - i l n'y a pas plus pauvre que lu i => pas de pain, pas de repos (chiasme au vers 9).

" La machine ronde " => expression populai re, dénuée de philosophie. - Sa fami l le est une charge, il ne peut la nourr i r convenablement => cela fai t part ie de son malheu r (à la différence d'aut res personnes qui voient la fami l le comme quelquechose d'agréable), de même que les soldats qui dorment chez lu i car il ne peut pas payer ses impôts. - Les 4 mots du v.10 porten t un accent qui représente autan t de coups assénés sur le pauvre homme. - Vers en octosyllabe (4/4) => point culmi nan t de ses malheurs : le créancier et la corvée. => I l est le modèle parfai t du malheureux. I I I - Le bûcheron face à la Mort (v.13 à 16). - I l appelle donc la Mor t (ici la mort est considérée comme une divi n i té, donc le mot prend une majuscule), qui arr i ve très vi te lorsqu'on la réclame. - El le lui demande ce qu'il " faut fai re " (comment i l veut mouri r). - Suspens avec l'enjambement v.15/16, mais aussi avec le " dit- il ". - Réponse surprenan te : il veut qu'elle l'aide à ramasser son fagot (aura i t- il peur d'elle lorsqu'i l se t rouve face à elle, et aurai t- il fai t marche arr iè re ?).

Manque de sang-froid face à la Mort, et le moti f de sa venue va donc être le fagot qui t raîne par terre ! - " Tu ne tarderas guère " => il a hâte de la voir disparaît re à présent.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles