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La littérature italienne

Publié le 22/02/2012

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Alors que dans la plupart des pays européens la langue romane a supplanté le latin au VIIIe siècle, il n'en a pas été de même en Italie où il a fallu attendre le XIIIe siècle pour que naisse une littérature dialectale. Cette littérature en langue vulgaire se compose d'une poésie religieuse le Cantique des créatures de saint François d'Assise et d'une poésie lyrique dont Rinaldo d'Aquino de l'école sicilienne est un représentant. Au XIVe siècle, grâce à l'école toscane marquée par Dante et la Divine Comédie, Pétrarque, le premier humaniste de la Renaissance et Boccace, le toscan est élevé au niveau d'une langue littéraire.

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ü; La vie culturelle italienne fut profond é men t me urtr ie et entravée par le régim e fas cist e.

A pr ès la chute d e c e dernie r, les courant s litt é ra ires r é v é lè re nt un e gé nération d'écrivain s engag ée, inqui ète et tourmen tée.

L e fascisme a empêché la littérature italienne de se constituer en tant que telle et même si auparavant l'Italie a eu de grands écrivains, elle s'est toujours révélée incapable de prendre conscience de ses propres valeurs et de renou­ veler ses thématiques.

De sorte que l'histoire des lettres italienne se divise plus de façon géogra­ phique qu'en terme de courants littéraires.

Les œuvres d'ltalo Svevo (1861-1928), de Luigi Piran­ dello (1867 -1936) et de Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) témoignent davantage de l'influence des littératures européennes que de la v ie intellec­ tuelle de la péninsule.

Le début du siècle est marqué par la proliféra­ tion des revues littéraires , qui atteste la naissance d'une avant-garde surtout poétique avec les poètes dits crépusculaires dont la thématique puise ses sources dans la vie quotidienne, et les futuristes qui s'affirment de 1909 à 1914.

Ce mou­ vement esthé tiqu e et littéraire se caractér ise par le rejet du culte du passé (très prégnant en Italie jusqu 'alors) et l'exaltation du monde moderne (rue , usine , machine , vitesse et violence).

Le néo-réalisme La fin de la Seconde Guerre mondiale marque un changement profond dans les esprits et la littéra­ ture néo-réaliste s'impose comme un courant artistique fondamental.

Ses auteurs condamnent la culture née pendant l'hégémonie du fascisme, ainsi que toute littérature d'évasion, et revivifient l'évocation des devoirs moraux et l'attachement à la terre.

La guerre , la Résistance, la misère de cer­ taines régions du pays , notamment du Sud, seront ~ "' 5...-:r::r;:..:...; leurs thèmes de prédilection.

Ce renouvellement se fait sous l'autorité intellectuelle d'Antonio Gramsci (189 1-1937) , philosophe et dirigeant marxiste , emprisonné par les fascistes et lib éré que lques jours avant sa mort.

Le néo-réalisme , qui trouve effectivement l'un de ses points d 'ancrage dans l'idéologie de gauche, fait éga lemen t d es emprunts aux écrivains américains , tels William Faulkner et Erskine P Caldwell.

L'un des chefs de file du néo-réalisme est sans aucun doute Elio Vit­ torini (1908- 1966).

Ce nom est al ors intim em e nt lié à tous les débats concerna nt la litt éra ture e nga ­ gée.

Le souffle poétique qui anime ce Sicilien, se manifeste dès son premier roman l'Œillet rouge (1933) , et dans son chef-. »

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