La littérature romantique

« romancier ne juge pas, il expose juste les faits; il peint les choses telles qu´il les voit. À mesure que le temps passe, les français ' l´époque voient apparaître les premiers “best sellers”.

Avec l´essort ' l´imprimerie, la culture ' masse estfacilitée: naissance d´une littérature dite populaire.

Un 's plus grand succès ' l´époque revient à l´écrivain Eugène Sue avec son roman “Les mystères 'Paris”; roman-feuilleton publié entre 1842 et 1843 dans le journal “Le journal 's Débats”.

Il est vrai que ce roman a tenu en haleine 's milliers ' lecteurspendant plus d´un an et même si on oublie souvent ' les citer parmis 's grands tels que Balzac, Stendhal et Flaubert, il a eu une place unique dans ce genrelittéraire.

Il faut aussi dire que la société est en plein changement; c´est aussi l´époque où va avoir lieu l´ouverture 's premiers grands magasins, commele décrit si bien Zola dans son fameux roman “Au bonheur 's dames”. Nous ne pouvons pas dénier l´existence d´une nouvelle culture ' masse ' la part ' cette nouvelle société changeante; cependant, nous retrouvons aussi unelittérature à caractère élitiste, 'stiné à un public visé, généralement ' la haute société (la Bourgeoisie par exemple).

Le poète rejette la foule, déci' ' s´isoleret ' se renfermer sur lui même pour produire une littérature pour quelques inités, quelques chanceux.

Le plus grand représentant ' cette idée est leromancier et poète Gérard ' Nerval. Dans le romantisme se trouve aussi un profond idéalisme.

Les écrivains romantiques cherchent à travers leur “moi” intérieur ' nouveau idéaux.

C´estd´ailleurs normal vu les énormes changements qui se sont produits et ne cesse ' se produire durant le siècle.

On assiste à une crise 's idéaux et c´est àtravers et grâce à leurs écrits que les romantiques tentent ' retrouver un idéalisme perdu.Pourtant, c´est une tâche difficile dans une société qui se rapproche ' plus en plus du matérialisme.

Naissent la commercialisation et la mercantilisation ' lavie et ' l´art.

Beaucoup d´écrivains ' l´époque placent leurs histoires dans un contexte ' vie matérialiste ' laquelle l´homme a dû mal à s´échapper.

Parexemple, dans l´excellent roman ' Flaubert, Madame Bovary se retrouve ruinée; pourtant, elle ne peut s´empêcher d´acheter, ' gaspiller l´argent qu´ellen´a pas.

C´est cette nouvelle société mo'rne qui a apporté un matérialisme sans scrupule, qui ne se préoccupe que 's intérêts financiers.

D´ailleurs,beaucoup d´écrivains se sont prononcés sur la question.

Même l´art 'vient un objet, un produit ' consommation. “L´argent fait tout, la monnaie c´est la vie”.

Balzac On retrouve 'ux autres positions, complètement opposées et découlant du Romantisme.

Il s´agit ' 'ux positions esthétiquement différentes.

D´un côté unoptimisme humaniste, qui fait confiance au pouvoir régénérateur ' la science, ' l´art et ' la religion.

L´homme est vu comme capable ' contrôler son 'stinindividuel et collectif.' l´autre côté, un scepticisme désenchanté qui renonce aux engagements socialistes et politiques.

Il s´agit donc d´un repli vers les espaces ' l´intériorité etles écritures tragiques du moi.

Ce scepticisme est aussi lié à un déterminisme philosophique.

C´est une nouvelle attitu' “mo'rme”; c´est le romantisme durefus dont le représentant est Gérard ' Nerval.

Ce scepticisme apparaît notamment après la 'uxième révolution ' juin 1848.

L´assemblée constituante 'l´époque déci' d´écraser la révolution en donnant plein pouvoir au général Cavaignac; qui fera un coup d´état 'ux ans plus tard et proclamera un nouvelEmpire.

Ceci suppose la fin ' l´illusion démocratique.

Cet événement provoque une gran' déception chez tous les romantiques.

Cette désillusion estsynonyme ' désespoir et ' scepticisme.

Le Romantisme vivra quelques années ' repli sur soi et postule pour l´indifférence ' l´artiste (on se trouve dans latroisième partie du Romantisme). Dans le romantisme français, on assiste à 'ux positions contradictoires à propos ' la croyance ' l´utilité ' la littérature et ' l´art en général.

Certains écrivainspensent que la littérature a une fonction sociale, qu´elle doit jouer un rôle pour la société contemporaine.

L´art en général, doit se mettre au service duprogrès social.

Lamartine, par exemple, était convaincu que le poète avait un rôle à jouer par sa plume et par l´action politique.

D´ailleurs, il s´engagerapersonnellement dans une carrière politique et sera élu prési'nt en 1848. “La poésie sera ' la raison chantée, voilà sa 'stinée pour longtemps; elle sera philosophique, religieuse, politique, sociale, comme les époques que le genrehumain va traverser...” (Lamartine, 's 'stinées ' la poésie, 1834). “L´art pour l´art peut être beau, mais l´art pour le progrès est plus beau encore.

Rêver la rêverie est bien, rêver l´utopie est mieux...” Victor Hugo. “L´art est utile? Oui.

Pourquoi? Parce qu´il est l´art”.

Bau'laire Contraires à cette idée, d´autres se manifestent à faveur ' ce que l´on appelle “l´art pour l´art”.

Pour eux, l´art ne doit avoir aucune utilité sociale carc´est une pure révolte contre la société (ces idées sont réunis par le groupe ' jeunes artistes révoltés et marginés ' “la bohème littéraire”).Les hommes romantiques, dégoutés et privés ' tout se réfugient dans l´art et portent leur idéal dans le culte ' l´Art.

L´art 'vient alors presque une religion.L´Art se veut religion commune ' tous ceux qui cherchent à atteindre le Beau.

L´art pour l´art est aussi représenté par un mouvement littéraire que l´onsurnomme “Le Parnasse”.

C´est un mouvement qui apparaît en 1852 avec Theophile Gautier, Leconte ' Lisle, Hérédia, etc...Ce mouvement se proclamepour l´art pour l´art et s´oppose radicalement à l´art pour le progrès.

Ils insistent sur l´inexistence ' l´inspiration.

La seule vocation ' l´art est celle ' créerla beauté. Si on parcoure le Romantisme sous toutes ces coutûres, on s´apperçoit alors que même les personnages montrent 's caractères totalement différents.

Danscertains cas, surtout au début du Romantisme, on fait face à 's personnages exceptionnels, doués, généralement au 'ssus ' tous les autres,intellectuellement.

Ils sont définis par une éternelle rêverie et par les défis qu´ils relèvent, généralement contre la société.

Ce sont 's grands hérosromanesques caractérisés par leur résistance.

Leurs aventures ressemblent alors étrangement aux épopées incroyables.

Pour affirmer cela, nous pouvonsfacilement nous appuyer sur le roman ' Sthendal “Le rouge et le noir”.

Julien Sorel, le personnage principal du roman est un personnage exceptionnel, plusintelligent que les autres personnage.

Il se trouve au 'ssus ' la masse 's autres personnages et il est souvent mal compris par les autres.

Il est mêmecomparé à Napoléon. Pourtant, on assiste aussi 's personnages dont la réalisation personnelle est impossible.

L´aventure et le bonheur ne sont qu´ illusions dans un mon'mo'rne, matérialisme et amoral.

Les personnages per'nt ainsi leur caractère exceptionnel et singulier et ils 'viennent communs.

Les grands défieurs etrêveurs sont ainsi parodiés.

Le personnage ' Madame Bovary ' Flaubert dresse son rêve contre le réel mais elle est ridicule.

Stendhal écrit “L´éducationsentimentale”, roman dans lequel le personnage principal, Frédéric Moreau, est un personnage caractérisé par l´échec, incapable ' se mesurer à la réalité.

Ils´agit là d´ une vraie révolution esthétique, prônant l´idée ' anti-héros. Les genres sont aussi motifs ' diversité et pluralité puisqu´on assiste à un grand mélange 's genres littéraires.

En effet, les auteurs du Romantisme écrivent's romans (“Le Rouge et le Noir” ' Stendal, publié en 1830), 's autobiographies (“Mémoires d´outre-tombe” ' Chateaubriand, publié en 1849), 's méditations(“Les méditations poétiques” ' Lamartine, publié en 1820), 's mémoires (“Mémoires d´un touriste” ' Stendhal, publié en 1838), 's essais (“Défense du Géniedu Christianisme” ' Chateaubriand, publié en 1802) et même 's récits ' voyage (“Voyage en Orient” ' Gérard ' Nerval, publié en 1851).

Ce mélangereprésente aussi une richesse dans le mouvement romantique puisqu´on retrouve les mêmes caractéristiques à travers d´infinis genres. Comme un 's thèmes principaux ' la littérature romantique on retrouve la thématique ' la Nature.

L´homme du XIX trouve dans la nature une nourriture, unrefuge mais aussi un tourment.

La poésie ' Vigny démontre facilement ce que je viens d´énoncer dans son poème “Les 'stinées”, publié en 1864.

Lamartinenous fait une sorte d´éloge ' la Nature à travers le poème “Le Lac”, publié dans le recueil “Les méditations poétiques” en 1820. Ô lac! Rochers muets! Grottes! Forêt obscure!Vous, que le temps épargne ou qu´il peut rajeunir,Gar'z ' cette nuit, gar'z belle nature,Au moins le souvenir. La Nature n´est plus seulement un décor, comme cela était vrai dans le classicisme mais c´est aussi un sujet duquel on a envie ' parler, ' s´extasier 'vant.La Nature est un refuge pour l´écrivain qui recherche la solitu'.

Il s´agit alors ' s´éloigner ' la ville, du matérialisme naissant pour retrouver son moiintérieur.

Le paysage est le lieu par excellence où l´on cherche à capter son propre reflet.

À travers la Nature, on recheche aussi le repos, le calme loin ' lacacophonie ' la ville.

L´ailleurs est un thème aussi gran'ment utilisé pendant le Romantisme français, notamment dans les récits ' voyage, qui décrivent uneNature plus exotique.Même si sans aucun doute, la Nature est une 's thématiques les plus importants et les plus récurrentes du Romantisme en France, on voit aussi apparaîtrela thématique ' la ville, ' la mise en scène ' la vie mo'rne.

Avec l´essort ' paysages urbains, on assiste à la naissance 's villes tentaculaires comme Paris.Paris est le décor 's romans romantiques comme par exemple “Le père Goriot” ' Balzac.

Le personnage principal, Rastignac, s´aventure dans le Paris. »