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LA MORTE AMOUREUSE - Contes Fantastiques de Théophile Gautier

Publié le 12/06/2015

Extrait du document

gautier

1.Des chevaux qui piaffent d'impatience au moment du départ jusqu'au moment où le tourbillon s'arrête, c'est la rapidité qui caractérise la course nocturne. La plupart des phrases renferment un nom, un verbe, une com­paraison qui la rendent sensible. Champ lexical de la hâte : en toute hâte, piaffaient d'impatience, lâcha les guides, comme la flèche, prit aussi le galop, Nous dévorions le chemin ; la terre filait sous nous, s'enfuyaient comme une armée en déroute, comme une traînée de feu, la crinière des chevaux s'échevelait, haleine pressée, avec furie, le tourbillon.

ÉCRITURE

1.  Termes qui dépeignent une beauté rare : charmante créature, angélique, beauté idéale, belle, fabuleuse réalité, front large et serein, prunelles vert de mer, quels yeux . ange ou démon, dents de la plus belle eau, adorables joues. Termes qui dépeignent sa magnificence royale : une reine avec son dia­dème, la plus noble origine, luisants d'agate, grosses perles, fraise [...1 comme un treillis d'argent, robe de velours nacarat, hermine, etc.

 

Certains termes ou groupes nominaux appartiennent aux deux champs

gautier

« LA MORTE AMOUREUSE lexicaux étincelante.

taille et port de déesse, nez d'une finesse et d'une fierté toute royale, mains patriciennes.

10.

La simplicité extréme, et la pauvreté aride du presbytère sont évo­ quées par des adjectifs sinon péjoratifs.

du moins dépréciatifs, réducteurs : les grains d'avoine sont rares.

le chien a l'ccii terne.

le poil gris, ses aboie­ ments sont enroués..

Nous sommes loin du luxe entrevu ou supposé du palais Concini.

Deuxième partie: la veillée funèbre (p.

95 à 100) COMPRÉHENSION 1.

La mort de Clarimonde soulage Romuald.

Il éprouve du chagrin, mais cette mort est pour lui la fin de la tentation : il peut revenir définitivement à Dieu.

2.

Les parfums de la chambre, la lumière tamisée, le soupir qu'il croit entendre, la beauté de la défunte sont des notations qui troublent le jeune prêtre.

Mais les réflexions qu'elles font naître alimentent sa rêverie dont on pour­ ra marquer les étapes, depuis · Cette chambre n'avait rien d'une chambre de mort jusqu'au passage à l'acte le baiser à la morte.

(Je me figurais qu'elle n'était point morte réellement, je m'imaginais que j'étais un jeune époux entrant dans la chambre de la fiancée, plus je la regardais.

moins je pouvais croire que la vie avait pour toujours abandonné son beau corps.).

3.

La Belle au bois dormant.

de Charles Perrault, et Blanche-Neige des frères Grimm.

4.

Romuald s'évanouit, comme Théodore dans La Cafetière.

ÉCRITURE 5.

Des chevaux qui piaffent d'impatience au moment du départ jusqu'au moment oü le tourbillon s'arrête, c'est la rapidité qui caractérise la course nocturne.

La plupart des phrases renferment un nom, un verbe, une com­ paraison qui la rendent sensible.

Champ lexical de la hâte en toute hâte, piaffaient d'impatience, lâcha les guides, comme la flèche, prit aussi le galop, Nous dévorions le chemin ; la terre filait sous nous.

s 'er~fuyaient comme une armée en déroute, comme une traînée de feu, la crinière des chevaux s'échevelait, haleine pressée, avec furie, le tourbillon.

6.

Trois notations de lumière seulement pendant cette course les étin­ celles produites par le fer des chevaux sur les cailloux, les feux follets, et les yeux " phosphoriques , des chats sauvages.

La première souligne la 19. »

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