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La Normandie, image-type de La province - GUSTAVE FLAUBERT, MADAME BOVARY

Publié le 02/01/2020

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flaubert

toujours par le regard ou l'imagination d’Emma. Le château de la Vaubyessard permet une présentation méliorative de l’aristocratie, élégante, frivole, mais aussi intrigante en politique. Paris donne lieu à une vision idéalisée de la vie dans une capitale.

2. Yonville ou la médiocrité

■ Yonville, «un bourg à huit lieues de Rouen», est au contraire largement et précisément décrit (partie II, ch. I) à la manière des descriptions de Balzac, avant même que Charles et Emma n’y parviennent. C’est un pays qui n’existe pas, une ville imaginaire, dont Flaubert a tracé le plan.

I Ses habitants représentent la petite bourgeoisie détestée par Flaubert : le pharmacien M. Homais, puis Mme Lefrançois, la maîtresse de l’auberge du Lion d’or, M. Binet le percepteur, le curé Bournisien, Léon Dupuis, le clerc de notaire. Peu d’entre eux échappent à la critique de la médiocrité.

flaubert

« 1 l FICHES .

toujours par le regard ou l'imagination d'Emma.

Le château de la Vaubyessard permet une présentation méliorative de l'aristocratie, élégante, frivole, mais aussi intrigante en politique.

Paris donne lieu à une vision idéalisée de la vie dans une capitale .

2.

Yonville ou la médiocrité 1 Yonville, «un bourg à huit lieues de Rouen», est au contraire largement et précisément décrit (partie II, ch.

1) à la manière des descriptions de Balzac, avant même que Charles et Emma n'y parviennent.

C'est un pays qui n'existe pas, une ville imaginaire , dont Flaubert a tracé le plan.

1 Ses hab itants représentent la petite bourgeoisie détestée par Flaubert : le pharmacien M.

Homais, puis Mme Lefrançois, la maîtresse de l'auberge du Lion d'or, M.

Binet le percepteur, le curé Bournisien, Léon Dupuis, le clerc de notaire.

Peu d'entre eux échappent à la cri­ tique de la médiocrité .

1 Le grand événement d'Yonville, qui dévoile les mœurs de la province, ce sont les comices agricoles, avec l'examen des ani­ maux à vendre, les discours des notables, les récompenses aux bêtes et aux domestiques.

Yonville est aussi ennuyeux que Tostes , les seules distractions proviennent des commérages, de la dilig ence l'Hirondelle, et du marché hebdomadaire.

Les modes et le progrès y pénètrent peu et lentement : Manifesta­tions rurales périodiques .

qui permettent aux cultivateurs et aux éleveurs de se rencontrer, d ·effectuer des transactions .

de participer à des concours .

IIII La ville de Rouen 1.

Un lieu de plaisirs Charles y emmène Emma au théâtre et la présentation de la grande ville commence par l'auberge où ils sont logés, «la Croix rouge sur la place Beau­ voisine», ensuite l'hôtel de Bourgogne sur le port, où Emma loge quand elle vient seule à Rouen retrouver Léon; la visite guidée de la cathédral e (p.

321) donne lieu à une scène cornique, enfin l' errance en voiture dans Rouen pro­ voque une avalanche comique de noms des lieux traversés , qui participent du réalisme en rappelant que Flaubert a vécu dans cette ville.

2.

La ville-personnage Peu de Rouennais sont évoqués : le guide de la cathédrale, le cocher du fiacre, les spectateurs de l'opéra.

C'est la ville qui crée l'intérêt puisqu'elle est vue par Emma comme un lieu de fuite et de jouissance: «[ ...

] et la vieille cité nor­ mande s'étalait à ses yeux comme une capitale démesurée, comme une Baby­ lone où elle entrait» (p.

348).

89. »

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