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La Peau de chagrin de Balzac - pages 89 et 90:

Publié le 19/09/2018

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Rien d’excessif n’a froissé ni mon âme ni mon corps.» L’auteur fait un jeu de mot et pose des questions sur la notion du SAVOIR : «Voir n’est-ce pas savoir ? Oh! Savoir, jeune homme, n’est-ce pas jouir intuitivement ? N’est-ce pas découvrir la substance même du fait et s’en emparer essentiellement ? Que reste-il d’une possession matérielle ?» Il veut montrer la vraie signification du savoir par cette questions.
Indications et expressions corporelles : «une vision intérieure», «Lassé mes organes», «un regard intelligent», «revois souvent vos guerres», «au plaisir de tout voir», «écouter Dieu», «d’une voix éclatante». Une insistance remarquable sur VOIR et ses paronymes montre l’importance de ce mot pour connaître le monde et la vie d’un homme qui pouvaitempreindre toutes les réalités dans sa pensée. 
Une question est proposée : En quoi ce texte révèle-t-il du fantastique et d’un discours argumentatif ? L’imagination de l’auteur sur le pouvoir magique de la peau est une partie fantastique du roman et les avis de l’auteur sur VOULOIR, POUVOIR et SAVOIR est la partie argumentative.
À la fin l’auteur pose divers questions dont la réponse peut être évident pour lecteur et cela peut être tous les sujets qui blesse la pensée de l’auteur au long de sa vie.
Derrière le conte fantastique se trouve le thème classique du pacte avec le Diable, cela veut dire que les matérialismes n’ont pas égard à la spiritualité de l’âme. Ce roman rappelle au lecteur que toute chose a un prix et que le bonheur perpétuel n’existe pas. L’objet de la discussion entre Raphaël et l’antiquaire qui lui offre la peau, c’est le choix entre VOULOIR et SAVOIR. En général cette œuvre constitue une réflexion sur le désir. Faut-il chercher à satisfaire tous ses désirs pour être heureux en consacrant son existence ? C’est une question sur laquelle l’auteur permet au lecteur de penser.

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« Le plan détaillé est rapp elé entr e crochet s pour vous aider, mais il ne doit en aucun cas figurer sur votre copie.

[Intr oduc tion] Chaque année, des touristes amoureux viennent en pèlerinage sous le balcon des Capulet à Véro ne et, chaque année, des lettres du mo nde entier sont envoyées à Juliette.

À travers les siècles et à travers le monde, Roméo et Juliette sont le symbole de l'amour, de l'amour qui souff re mais de l'a mour qui se bat et résiste à tout, même au temp s.

C'e st dire si la vision popu laire de l'amour est pessimiste : il n'y a pas d'amour heureux.

Mais cet amour est-il seulement contrarié par des éléments extérieurs, tels que la fa talité ou les parents, ou est-il intrinsèquement imparfait ? Shakespeare a­ t-il peint l'amour idéal ou a-t-on idéalisé l'amour des adolescents de Vérone ? [1 - Am our vrai, amour fou ?] [1.

L'amour vrai] L'amour de Roméo et Ju liette est un amour vrai.

Alors que Roméo idéali­ sait à l'e xtrême Rosaline et s'acharnait à désirer ce qu'il ne pou vait pas obtenir, l'amour qui unit Roméo et Juliette est réciproque.

Avant même la déclaration d'amour de la scène du balcon (acte Il, sc.

2), chacun des jeunes gens avoue au public ses sentime nts pour l'autre .

Alors que Rosaline n'est qu'une chimère (elle n'est même pas présente physiquement sur scène) et qu'elle veut rester chaste, l'amour de Roméo et de Juliett e est concret et charnel : baiser s , caresses, mariage, nuit d'amour.

Roméo est-il alors de ces amants inconstants ? A- t-il cherché auprès de Juliette une proie plus facile ? Il conviendrait plutôt de voir dans cet amour pour Rosaline une sorte de répétition générale avant le vérita ble amour.

Il n'est pas anodin d'ailleurs que Rosaline soit la cousine de Juliette : elle constitue ainsi un double fa ntomatique de Juliette.

[2.

L'amour pur] L'amour de Roméo et Juliette est un amour pur.

Il s'o ppose ainsi aux conceptions lubriques d'un Mercutio ou d'une nourrice.

Pour la nourrice, le mari est avant tout un amant.

Se marier, c'est, pour une jeune fille, pou voir satisf aire honora blement ses désirs charnels.

Aussi encourage-t-elle. »

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