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La peau de chagrin incipit

Publié le 24/04/2023

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« LA PEAU DE CHAGRIN L’INCIPIT Balzac (1799 – 1850) Trouvant sa place au sein des études philosophiques, des romans fantastiques, œuvres programmatiques, La Peau de chagrin met en scène le mythe fondamental de la Comédie humaine : fresque gigantesque du XIXe siècle qui fait évoluer 4000 personnages il entend « faire concurrence à l’Etat civil » et analyser des systèmes de relations ou de pensées.

Le thème central de ce roman est le conflit entre désir et longévité. Il est un des maîtres incontestés du roman français dont il a abordé plusieurs genres il s’agit ici du roman fantastique et phylosophique.

« La peau de Chagrin » produite en 1830 en pleine révolution de Juillet fait partie des Etudes Philosophiques au même titre que les scènes de la vie privée ou les scènes de la vie parisienne.

Cette œuvre peut être considérée comme le premier vrai roman de Balzac.

En pleine crise existentielle a souhait, Balzac nous offre un roman d’ont les relations entre les personnages synthétisée sous forme de système.

Ici c’est le système du désir qui tue ( Par l’octroie d’un objet magique au pouvoirs maléfiques.

Dans l’incipit, nous pouvons remarquer que l’identité du personnage central ne nous est pas révélée.

En quoi ce flottement est il constitutif d’effets de réel ou au contraire d’effet de mystère.

C’est le point de départ qui nous permettra d’évaluer la plongée dans le fantastique en plein cœur du réel. I) Les effets de réel Les premiers mots marquent une incertitude de date dont le roman tire un effet de réel car le flou sollicite la connivence du lecteur qu’est dans sa mémoire a situer l’événement à naitre.

Impression de proximité le décalage romanesque est réduit, même impression de flou avec l’absence d’identité du personnage : Un jeune homme quelqu’un que l’on pourrait croiser, un autre effet accroche le lecteur, C’est l’interpellation du lecteur qui est saisissante puisqu’elle intervient déjà dès le 3eme paragraphe de l’incipit, autre effet de réel le cadre qui est très précis ( Une catégorie d’établissement définie, un numéro 36, une référence d’un cadre administratif de l’époque «conformément à la loi» De plus, les commentaires désenchantés de l’auteur sur l’actualité de son temps renforce encore cet effet de réel « la loi commence a vous dépouiller… » Mise en garde du narrateur : « vous apprendrez à vos dépends… » Illusion à la police… Tout ces effets de réel vont dans le même sens, on a l’impression de lire par endroits un article de presse satyrique, Balzac va même intégrer les préoccupations de son temps, en terme de psycho morphologie « prendre la mesure de votre crane et dresser une statistique » II) Le glissement vers le fantastique Certains indices de trouble viennent s’immiscer vers l’impression de réalité : l’évocation de ce petit vieillard blême qui est « accroupi dans l’ombre », renvoie à quelque chose d’inquiétant connoté par l’adjectif ignoble.

L’allusion avec la parabole et l’allusion au contrat infernal nous invite à lire le texte autrement, les modélisateurs dans la reprise narrative « assez » « sans doute » »aurait vu » « trace de… » « Il devait jouer » nous font basculer dans un univers devenu magique qui baigne dans une autre lumière que celle de l’anecdote.

En effet, on contraste une superposition de focalisation, qui brouille les jeux de regards ainsi, le petit vieillard voit le jeune.... »

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