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LA PEINTURE DANS LES FLEURS BLEUES

Publié le 14/08/2014

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Dès son titre, le roman Les Fleurs bleues appelle une réflexion picturale sur les formes et les couleurs. Le roman porte déjà le nom d'un tableau — ou d'une minia­ture —, d'une nature morte... ou vivante. Mais, lorsqu'on parle de peinture dans le texte, on est confronté aux trois acceptions du terme. Il s'agit d'abord de la peinture comme objet au sens de tableau, comme matériel au sens de liquide de couleur, comme acte enfin au sens d'activité artisanale ou artistique — et le roman nous montre à la fois la peinture de l'artiste peintre et la pein­ture du peintre en bâtiment, offrant cette double méta­phore possible de l'écriture.

LA PEINTURE COMME TABLEAU

 

Au sens métaphorique du terme, bien des pages peuvent nous apparaître, dans Les Fleurs bleues, comme une peinture historique ; ainsi la première page qui par­court une scène à travers toutes sortes de détails disso­nants : les jeux de mots se multiplient sur les barbares évoqués (p. 13).

« reprise et détournée dans la description de la casquette.

Queneau s'amuse à parodier la manie descriptive, objec­ tive des nouveaux romanciers des années soixante -mouvement dont Alain Robbe-Grillet s'est voulu le chef de file.

Aux antipodes de toute subjectivité et de tout lyrisme, l'objet est décrit avec un soin méticuleux qui vise à en rendre compte, sans effet et avec le plus d'exactitude, quitte à revenir indéfiniment sur lui.

Le tableau fait donc seulement l'objet d'une notice informée parodique et d'une observation faussement minutieuse, au nom d'une « coïncidence » soulignée par le romancier (avec l'alphabet Morse) :. »

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