La philosophie et la littérature en Italie au XVIIe siècle
Publié le 30/11/2011
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L'esprit critique des Lumières, rappelant en effet l'individualisme rationnel et antiascétique des Humanistes, devait permettre à quelques philosophes italiens d'élaborer une nouvelle conscience de la langue, des moeurs, de la culture qui, dans les siècles précédents, avaient si fortement déterminé la production intellectuelle et artistique. Cette conscience poussera maints d'entre eux à articuler des projets de réforme, destinés à amener une meilleure manière de vivre. De ce fait nous assistons à une caractérisation de l'Illuminisme italien selon les différentes villes -Naples, Milan- ou plus exactement selon les gouvernements politiques contre lesquels ces réformes voulurent opérer.
«
Giambattista VICO (1668-1744)
Giambattista Vico occupe dans le siècle une
place d'une marginalité absolument particulière.
Lié à son époque
par la sensibilité et la probléma tique de sa spéculation, il s'en détache par l'origi nalité puissante et géniale de sa philosophie.
Résolument anticartésien, il lutta contre le ratio nalisme , ne cachant pas son manque d'intérêt pour les sciences naturelles .
Philologue doué et
pertinent, il ne se soucia jamais de l'érudition : le talent de l'historien, à son avis, devait s'exercer
non pas en précisant les événements, mais en sou lignant les lois qui règlent l'idéal progrès de la civi lisation.
Il perçut l'histoire comme scandée par une logique intérieure et providentielle et non pas
comme un cursus arbitraire, fragmenté par la vio lence humaine.
Dans son œuvre -Principi di Scienza Nuova llintorno alla comune nature delle
nazioni , " Principe d'une science nouvelle concer nant la nature commune des notions >> - il porta
à maturation les plus hauts résultats de la pensée
qui avaient nié les principes d'Aristote, tout en
se servant des dernières élaborations de la spécula tion européenne .
Et cela avec un style qui dit à
tout instant l' énergie et la tension : une volonté
qui cherche à transcender l'éphémère de la mort et
la misère de l'oubli .
" L'Arcadia ,,
En octobre 1690, des poètes et des chercheurs
qui, d'habitude se rencontraient à Rome pour réci ter des vers dans le salon de l'ex-reine Christine de Suède, décidèrent de fonder une nouvelle acadé mie : l'Arcadio .
Cette association, si elle se propo sait.
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