La place de la cabane et du deuil dans « Tous les matins du monde » de Pascal Quignard
Publié le 09/03/2012
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Beaucoup de sujets, de passages, de personnages ressortent de « tous les matins du monde « de Pascal Quignard et de Alain Corneau. Nous avons recherchés des chapitres clés, la place des regrets et des pleurs, l'importance de la cabane, mais un autre point important reste à aborder. Quel place occupe de deuil dans le roman et le film ? Pour cela, il faut déjà s'entendre sur le sens du mot deuil. Le deuil est une douleur, provoqué à la mort, disparition d'une personne et/ou d'un objet. Le deuil est le processus consistant à nous détacher de la personne et/ou l'objet en question.
Nous verrons donc dans un premier temps le deuil, conduisant Sainte Colombe à une « retraite «. Dans un second temps, nous constaterons que le deuil, sert la trame, comme fil conducteur pour le bon déroulement de l'histoire. Enfin, nous pourront voir que le deuil, permet de clôturer l'oeuvre pour achever pour achever un cycle.
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Cette cabane est porteuse d'un sens, c'est ce qu'explique Quignard dans son livre « La leçon de musique ».
Le détail que lesplanches de la cabane soient en mûrier n'est pas anodin.
Celle-ci porte un symbole clairement expliqué par Quignard.L'écrivain associe le mot « mûrier » et « maturité » d'abord par l'évolution de la couleur de la mûre rouge, violette puis noireensuite cet espace clos désigne la maturité, le musicien mûr et accompli (celui qu'est Sainte Colombe et que deviendra MarinMarais).
Cette cabane est également un refuge pour d'autres formes d'art, la peinture y prend place, au même titre que lamusique, en cohabitant parfaitement avec la simplicité, la rusticité du lieu.
La cabane étant à l'image de son propriétaire estaussi à l'opposé du jeune et immature Maris Marais, créant un contraste avec le palais, et la vie que refuse Sainte Colombe.C'est aussi un espace fermé où le musicien recherche « l'apaisement du ventre maternel » où les sons sont filtrés et les coupsatténués.
La cabane est le lieu ou la recherche du langage par la musique rend possible la communication avec les mort etleurs rend hommages.
Mais aussi permet de transmettre son savoir, ainsi, Sainte Colombe peut offrir le secret de son art àMarin Marais après qu'il est poursuit son parcours initiatique dans la cabane.
L'espace de la cabane et un lieu d'initiation,Marin Marais est humilié, écrasé, il est recroquevillé, quand il se tient sous la cabane « le menton dans les genoux » celaparticipe à son enseignement car c'est en posant l'oreille sur les planches de mûrier lors de la dernière leçon que MarinMarais comprend la véritable valeur de la musique.
La cabane est donc sans conteste, le lieu le plus important de l'oeuvre.
Le lieu est à l'image de son personnage, extrême etcomplexe.
Tous les thèmes abordé passe à un moment ou l'autre par cette cabane, la mort, les émotions, l'art, une quêteperpétuel de savoir.
Question 2 : Beaucoup de sujets, de passages, de personnages ressortent de « tous les matins du monde » de Pascal Quignard et de AlainCorneau.
Nous avons recherchés des chapitres clés, la place des regrets et des pleurs, l'importance de la cabane, mais unautre point important reste à aborder.
Quel place occupe de deuil dans le roman et le film ? Pour cela, il faut déjà s'entendresur le sens du mot deuil.
Le deuil est une douleur, provoqué à la mort, disparition d'une personne et/ou d'un objet.
Le deuilest le processus consistant à nous détacher de la personne et/ou l'objet en question.Nous verrons donc dans un premier temps le deuil, conduisant Sainte Colombe à une « retraite ».
Dans un second temps,nous constaterons que le deuil, sert la trame, comme fil conducteur pour le bon déroulement de l'histoire.
Enfin, nouspourront voir que le deuil, permet de clôturer l'oeuvre pour achever pour achever un cycle.
Dés le début de l'oeuvre, le deuil est présent, et marque son emprise pour la suite des événements.
« Au printemps de 1650,Madame de Sainte Colombe mourut ».
Monsieur de Sainte Colombe se heurte à la mort de sa femme, sans suit sa « retraite ».Le deuil de sa femme est bien évidemment un tournant dans la vie de l'homme et de son entourage.
Tout ce qui s'en suitdevient presque une suite logique.
Monsieur de Sainte Colombe s'en veut terriblement, se sent coupable de ne pas avoir étéau chevet de sa femme pour l'accompagner dans ses dernières heures, « Il était alors au chevet d'un ami de feu MonsieurVauquelin ».
Sainte Colombe ne se remet pas, il se repli alors sur lui même.
Le rôle de la cabane trouve ici tout son sens.Sainte Colombe aimait sa femme, sa mort ne le pousse pas seulement dans la solitude mais lui fait également passerd'avantage de temps à pratiquer son art, sa musique, la viole de gambe.
C'est à cette occasion qu'il compose le « Tombeau desregrets », une oeuvre nouant d'étroit lien entre la vie et la mort.
Sans le deuil de sa femme, ce lien n' existerait pas, ergo,Sainte Colombe serait dans l'incapacité à communiquer avec l'au-delà.
« Sainte Colombe s'approcha de l'âtre, dressa la viole en l'air, la fracassa sur le manteau de pierre de la cheminée ».
Le deuiln'est ici, pas simplement synonyme de « retraite », mais aussi d' « initiation ».
Marin Marais est le premier à payer le prix, aucour de la scène ci-dessus.
Marin Marin était un jeune garçon, immature, et en aucun cas près à recevoir l'enseignement deSainte Colombe.
Le deuil de la viole de Marin Marais, mais fin à la première et éphémère partie de l'initiation à l'art de SainteColombe.
Mais ce deuil marque aussi le début d'une aventure qui conduira indubitablement Madeleine à ce rapprocher dujeune garçon.« Je vous quitte ».
La relation entre Marin marais et Madeleine conduit au deuil de cette dernière pour ce dernier.
Le jeunehomme n'a plus de sentiment pour Madeleine, il part pour la vie de château, après qu'elle lui ai enseigné ce qu'elle savait.Madeleine fait tout comme sont père, le deuil du bonheur, comme une initiation à la douleur.
Madeleine se suicide.A présent, Sainte Colombe en plus de sa défunte épouse fait le deuil de sa fille aîné.
« Jamais Monsieur de Sainte Colombe nepublierait ce qu'il avait composé ni ce que ses propres maîtres lui avaient appris ».
Sainte Colombe s'isole alors de plus enplus, mais joue de moins en moins.
Monsieur de Sainte Colombe en viens tout naturellement à faire le deuil du transfert deson savoir.
Alors que Monsieur de Sainte Colombe semble bien décidé à finir ses jours, reclus, ne prenant même plus la peine de jouer,Marin Marais « souffrait en songeant que ces oeuvres allaient se perdre à jamais quand Monsieur de Sainte Colombemourrait ».
Marin prend alors la décision de quitter Versailles, et ce, tant qu'il n'entend et ne connaît ce qu'il est venu quérir,.
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