la princesse de cleves

« 2 .

Le portrait physique - Une insistance manifeste sur la beauté du personnage : - Elle est désignée la 1 ère fois par une métonymie : « une beauté » qui la consacre d’emblée comme une incarnation de la beauté - Eloge de sa beauté par des hyperboles et superlatifs .

P our la désigner : « une beauté parfaite » , « la plus grande beauté » « son esprit et sa beauté ».

Cela donne l'impression de théâtraliser l'entrée en scène de la jeune femme .

Ré pétition du mot « beauté » traduit l'admiration qu'elle suscite chez les courtisans. - Il se concentre sur les canons de la beaut é classique de l’époque : « blancheur de son teint » qui est un signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » .

Blancheur signifie aussi qu’elle n’est pas dehors à faire des travaux manuels . - Champs lexical de la vision, du regard est prépondérant « qui attira les yeux » « elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était accoutumé à voir de belles personnes » - L’avis est unanime , le point de vue est commun « tout le monde » et utilisation du pronom indéfini « on « , Il est justifié « avec raison » »on doit » Son port rait physique reste très stéréotypé et vague, Ce portrait est très éloigné de la précision des romans réalistes au XIXème siècle.

Sa beauté e st plus suggérée que décrite .

3 .

Portrait social Cependant, même si son portrait physique reste très général, le narrateur insiste en revanche sur son identité sociale.

Importance extrême accordée au rang, à la naissance .

« elle était de la même maison que le vidame de Chartres ».

Cette idée est reprise avec : »une des plus grandes hérit i ères de France » « un des plus grands partis qu’il y eût en France » .

L’ hyperbole est maniée avec autant d’insistance que pour vanter sa beauté.

4 .

P ortrait moral En outre, le narrateur s'attache davantage à construire le portrait moral du personnage, ce qui fait entrer l'œuvre dans la catégorie du roman psychologique .

Elle a été élevée par sa mère dans un milieu féminin étant donné que « son père était mort jeune ».

Elle a passé son enfance éloignée de la vie de cour et des aventures galantes comme suggère l'expression « elle avait passé plusieurs année sans revenir à la cour ».

Mme de Chartres a entièrement dédié cette absence à l'éducation de sa fille et lui a transmis des valeurs .. »