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La Princesse de Montpensier = objet des passions

Publié le 29/03/2020

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 La passion est un désir dominant, exclusif, suffisamment puissant pour envahir toute la vie de l'esprit et polariser une existence sur un seul objet. En dehors de l'intérêt porté à l'objet passionnel plus rien n'importe. La Princesse De Montpensier est une nouvelle publiée en 1662 par Madame de La Fayette. Son personnage éponyme traverse la tragédie d’une passion amoureuse se heurtant aux lois de la société. Cette œuvre fut adaptée au cinéma par le réalisateur français Bertrand Tavernier. La problématique suivante s’impose alors à nous ; En quoi la Princesse de Montpensier suscite-t-elle le désir ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons à l’incapacité des personnages à dissimuler leur passion. Puis, nous le verrons dans un second temps, nous nous pencherons sur les rivalités engendrées par la passion.               Tout d’abord, les personnages éprouvent une incapacité à dissimuler leur passion. En effet, tous les personnages sont touchés par le désir et d...

« princesse ce qui engendre la jalousie de ce dernier.

Ainsi, les passions de chacun sont toutes révélées.             Nous découvrons d'abord une dualité entre le Duc de Guise et le prince de Montpensier, présente bien avant l'annonce du mariage de la princesse avec ce dernier.

En effet, la main de Marie est au coeur de la rivalité entre leurs deux familles, comme le décrit Mme de la Fayette « la maison de Bourbon, qui ne pouvait voir qu'avec envie l'élévation de celle de Guise, s'apercevant de l'avantage qu'elle recevrait de ce mariage, se résolut de le lui ôter et d'en profiter elle-même, en faisant épouser cette héritière au jeune prince de Montpensier ».

Cette rivalité se dépeins également dans les débuts du film, lors d'un duel à l'épée entre les deux protagonistes, puis plus tard, peu avant l'entrevue avec la reine.

En effet, le prince éprouve une grande haine envers le Duc, étant jaloux maladif de ce dernier, aimé de la princesse.

Il le considère comme une menace au sein de son union.             Nous découvrons ensuite une dualité entre le Duc de Guise et le Duc d'Anjou, l'amitié de ces deux jeunes hommes se transforme peu à peu en rivalité et un esprit de compétition prend le dessus.

En effet, ils aiment tout deux la princesse, « Cette demande si brusque jointe à ce qu'avait déjà remarqué le Duc de Guise des sentiments du Duc d'Anjou, lui fit voir qu'il serait infailliblement son rival, et qu'il lui était très important de ne pas découvrir son amour au prince ».

Nous pouvons relier cette citation à la scène de la barque dans l'adaptation de Bertrand Tavernier dans laquelle le Duc de Guise revoit la princesse tandis que le Duc d'Anjou la rencontre et commence à s'intéresser à elle.

Cette rivalité se confirmera bien plus tard durant la scène du bal, ou Marie confond Anjou avec de Guise et avoue ses sentiments pour le second au premier.

S'en suit alors une rivalité beaucoup plus forte entre les deux hommes.             Dérivons finalement sur la dualité la plus destructrice, celle du comte de Chabannes et du prince. Encore une fois leur relation se dégrade à cause de leur amour réciproque pour la princesse.

En effet, le compte se retrouve prit a piège entre ses sentiment naissant et son amitié loyale de longue date.

Cela débute lors d'une scène du film durant laquelle le prince extériorise sa jalousie au comte et lui ordonne de la nommer « princesse » au lieu de Marie.

Le prince commence alors à perdre confiance envers son ami et le soupçonne d'éprouver des sentiments pour sa femme.

Par la suite, lors de la mort du comte, nous nous laissons supposer que le prince s'en réjouit d'une certaine manière, puisque cela lui fait un concurrent de moins. »

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