Devoir de Philosophie

La technique dramatique dans La guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux

Publié le 23/01/2020

Extrait du document

technique

LE MÉLANGE DU RÉEL ET DE L’IRRÉEL

Cette pièce où les dieux jouent un rôle important devait aussi nous ' mettre en communication avec le surnaturel. Il fallait surtout qu’il eût l’air de faire partie du décor quotidien, et de paraître aux personnages de la pièce aussi naturel qu’aux peuples de l’histoire ancienne. Que Cassandre, Hélène, même le sceptique Ulysse soient en rapport avec l’invisible, et pressentent l’approche du destin, cela peut passer pour un don de double vue. 

LE SUSPENS ET LE COUP DE THÉÂTRE

Giraudoux a d’abord compris que, plus que tout autre sujet, celui qu’il avait choisi cette fois réclamait une technique approfondie de la surprise. Il fallait tenir les spectateurs en haleine jusqu’à la dernière minute, et il y a merveilleusement réussi. Ce n’est qu’à l’avant-dernière ligne de la pièce que l’on sait que la guerre va éclater. Jusque-là le miracle espéré peut se produire.

Très habilement, l’auteur fait régner dès le début une atmosphère d’inquiétude. Les propos énigmatiques de Cassandre, ses allusions au destin troublent peu à peu Andromaque et nous laissent entendre que « les dieux » entrent dans le jeu. Sous quelle forme? Que pourront les hommes contre la fatalité ? Les entrevues successives d’Hector avec Pâris, avec Priam, avec Démokos, avec Hélène ne nous rassurent qu’à moitié. On entend des cris sur la plage où viennent de débarquer les Grecs. On s’apprête cependant à fermer les Portes de la Guerre, et tout l’art de Giraudoux consiste à différer la cérémonie. Les portes se ferment enfin. « Nous sommes en paix, père

LE MÉLANGE DU TRAGIQUE ET DU COMIQUE

Car Giraudoux a tenu à égayer cette pièce si dramatique. De nombreuses scènes franchement drôles alternent avec des scènes pathétiques, à la fois pour détendre les spectateurs et ménager des contrastes.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles