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La vie de Racine

Publié le 13/09/2018

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L'ORPHELIN DE PORT-ROYAL

 

Jean Racine naît en 1639 à la fin du règne de Louis XIII dans une petite ville de Picardie, La Ferté-Milon. Des notables locaux, fonctionnaires ou gens de loi, lui composent une famille sans éclat. Très tôt orphelin, l'enfant est recueilli par sa grand-mère maternelle, qui l'emmène vivre avec elle auprès de la célèbre abbaye de Port-Royal des Champs, dans la vallée de Chevreuse.

 

Une première chance dans ces années obscures: le petit Racine est autorisé à suivre gratuitement l'enseignement de qualité que des maîtres renommés dispensent dans les « Petites Écoles » rattachées au monastère. Cela lui vaut de faire de solides « humanités », d'affiner son goût et sa sensibilité au contact des chefs-d’œuvre de l’Antiquité, d’Homère et des tragiques grecs en particulier.

 

LES PREMIÈRES AMBITIONS

 

Installé à Paris en 1658, le jeune homme, après un an de philosophie au collège d'Harcourt, commence à fréquenter les milieux aristocratiques et littéraires de la capitale, dont un cousin, secrétaire-intendant de la puissante famille des Chevreuse (fort liée à Port-Royal), lui facilite les entrées.

 

Autre chance : Racine a la passion du théâtre. Dès 1660 une tragédie perdue, Amasis est proposée - en vain - à la troupe du Marais. Pour attirer sur lui les yeux de la Cour, le jeune ambitieux écrit une ode célébrant le mariage de Louis XIV (La Nymphe de la Seine), ode remarquée aussitôt par Chapelain, le tout-puissant critique littéraire du temps.

 

Sans fortune, Racine doit aussi s’assurer un revenu. Le voilà parti à Uzès, petite ville du Midi, où un oncle chanoine lui obtiendra peut-être un bénéfice ecclésiastique. L’affaire échoue ; refermant cette parenthèse provinciale, le jeune homme rentre à Paris en 1663.

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« LA RÉU SSITE ET LA GLOIRE La même année, il est présenté à la Cour, après avoir com­ posé deux autres odes, dont une sur la rougeole de Louis XlV.

Il fait la connaissance de Molière, dont la troupe accepte de jouer La Thébaïde, sans véritable succès, en 1664.

L'auteur est inscrit sur la liste des gratifications royales accordées aux hommes de lettres.

En 1665 Molière et ses comédiens créent Alexandre ; une réussite cette fois, mais l'occasion aussi d'une brouille reten­ tissante du nouvel écrivain dramatique avec ses amis de Port­ Royal, austères jansénistes, ennemis du théâtre, ainsi que d'une rupture avec Molière, à qui Racine retire sans préavis sa pièce pour la porter à la troupe concurrente de l'Hôtel de Bourgogne, dont les acteurs passent pour les meilleurs tragédiens du moment.

Dès lors, pendant une dizaine d'années, Racine va bâtir gloire et fortune sur une série de succès qui le poseront en rival, en égal, voire en vainqueur du grand Corneille.

En 1667, Andromaque obtient un triomphe aussi éclatant que celui du Cid, quelque trente ans auparavant.

Les Plaideurs amu­ sent la Cour en 1668.

Création de Brit annicus en 1669 .

Bérénice fait pleurer Versailles et Paris en 1670.

Bajazet en 1672, Mithridate en 167 3 connaissent la même faveur.

L'année de Baja zet, Racine est élu à l'Académie française.

En 1674, Iphigénie remporte tous les suffrages.

Une pre­ mière édition collective des Œuvres voit le jour en 1676.

C'est aussi le temps des désordres et des passions.

L'écrivain se lie successivement avec ses deux interprètes favorites, la Du Parc d'abord, la Champmeslé ensuite.

En 1679, dans. »

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