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L'analyse de "La nuit d'octobre" d'Alfred Musset

Publié le 11/02/2023

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« Analyse de « La nuit d’octobre » « La nuit d’octobre » a été écrite par Alfred de Musset en 1837 et elle conclut un le cycle de poèmes « Les Nuits ».

Le poème a une forme de dialogue entre la Muse et le Poète. Par rapport à « La nuit de mai », c'est le Poète qui entame la conversation.

Cela nous donne l'impression que c’est lui qui sera cette fois-ci la partie dominante du poème.

Nous pouvons remarquer quelques différences de caractère tant chez le Poète que chez la Muse, en comparaison du poème qui ouvre le cycle.

Il est plus actif, il commence à parler de sa souffrance et elle devient sa consolatrice et sa mère soigneuse au lieu de rôle de la tentatrice : « Comme une mère vigilante Au berceau d’un fils bien-aimé » D’ailleurs, nous pouvons distinguer trois parties du poème : le prélude, la confession et l’avis. La première section est une introduction à l’histoire du Poète.

C’est une sorte de prétérition, car il parle de sa souffrance mais pas concrètement.

Il raconte son récit calmement, comme l'indiquent les phrases composées à l'indicatif et les strophes écrites en alexandrin.

Les strophes dans lesquelles la Muse s'exprime, en revanche, sont généralement écrites en huitain.

Elle utilise beaucoup d'apostrophes, d'exclamations et de phrases interrogatives, ce qui peut signifier qu'elle est sous l'emprise d'émotions fortes. « Qu’aviez-vous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? » Nous pourrions croire que c'est le Poète qui va dominer dans le poème cette fois, mais ce n'est qu'une illusion.

C'est la Muse qui est plus élevée dans la hiérarchie et comme elle le montre dans en se comparant à une mère.

C'est elle qui prend soin du Poète, le réconforte comme une amie.

Par son comportement, elle tente de le convaincre de faire plus de confessions.

Elle essaie de gagner sa confiance et le rassure en lui disant que c'est seulement grâce à la conversation de sa souffrance que la douleur s'apaisera. « Ami, que ce triste mystère S’échappe aujourd’hui de ton sein.

» Lorsque le Poète se décide enfin à raconter ce qui lui est arrivé, la Muse s'assure qu'il est bien prêt à le revivre.

Il l'assure de sa guérison, qui ne s'est pas encore complètement prête, comme le prouve la deuxième partie : la confession. Dans la deuxième section, le Poète commence à parler de son passé.

Ses affirmations sont résolument plus émotionnelles, car il emploie de nombreuses exclamations et apostrophes.

Le monologue du Poète est rempli de signes de ponctuation tels que les virgules et les points-virgules.

De cette manière, nous avons l'impression qu’il s'enfonce de plus en plus dans ses souvenirs.

Il fait constamment des pauses pour se rappeler d'autres détails d'une nuit qu'il aimerait probablement oublier.

Plus nous nous approchons à la fin de l'histoire, plus nous pouvons constater les fortes émotions du poète, comme l'indiquent les nombreuses questions adressées à son amante. « Ce beau corps, jusqu’au jour, où s’est-il étendu ? Tandis qu’à ce balcon, seul, je veille et je pleure, En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ? » Il est intéressant de noter comment la nature qui accompagne les deux personnages est dépeinte, selon les émotions qui conduisent le Poète.

De cette façon, la nature devient l'un des participants de cette tragédie. « C’était, il m’en souvient, par une nuit d’automne, Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci; Le murmure du vent, de son bruit monotone, Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.

» Dans cette section, la Muse joue principalement le rôle d'une amie-consolatrice.

Elle se rend compte que la douleur de la trahison n'est pas encore totalement guérie.

Elle essaie de le calmer aussi vite que.... »

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