L'Assommoir, ch. 10 : les hivers des pauvres (Zola)
Publié le 06/09/2012
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D.Les amplifications Dans le même ordre d’idées, les phénomènes sont amplifiés de façon quasi fantastique, avec ou sans images. Ainsi, la venue de M. Marescot provoque « une tempête du Nord «19-20. Quand les pauvres souffrent, cela provoque « une musique de malheur ronflant à tous les étages « 29. La métaphore est filée avec « « un air d’orgues abominable « 31. Ce concert de lamentations où tous pleurent comme s’ils avaient un mort chez eux est une sorte. Il y a aussi une comparaison d’hyperbole. Cet ensemble d’images appartient à l’imaginaire des personnages, qui relève d’une pensée primitive. Ne pouvant agir sur le réel, ils le dotent d’une force vivante et maléfique. Mais cette animation est aussi représentative de la pensée de Zola, qui considère les faits sociaux comme des faits naturels mais est aussi fasciné par le milieu qu’il étudie.
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