Le Cid acte IV scène 3
Publié le 05/05/2013
Extrait du document
«
C/ Un tableau vivant
- les verbes d’action sont extrêmement nombreux et le présent de narration donnent encore plus de vie
au récit:
• Énumération du vers 1280 : « ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent »
• Succession des actions entre le vers 1283 et 1285 : « nous nous levons », « poussons », répondent »
• Répétition au vers 1290 : « nous les pressons sur l’eau, nous les pressons sur terre »
- les moments du combat sont explicitement donnés : l’arrivée des assaillants : « enfin » v.
1274 ;
l’attaque des Espagnols: « alors », « en même temps » v.
1283, et la déroute des Mores : « avant que
de combattre » v.
1288, « avant qu’aucun résiste » v.
1292 ; le sursaut des Mores : « Mais bientôt » v.
1290.
➜ L’hypotypose permet de visualiser la scène à laquelle le spectateur n’a pu assister et dans laquelle
Rodrigue se conduit en héros épique.
II/ Un récit épique
A/ Une action collective
Le récit met en scène des actions guerrières opposant deux camps : on ne distingue pas
d’individualités, mais l’expression du grand nombre revient fréquemment par :
- les pronoms qui opposent le « nous » des Espagnols conduits par Rodrigue tandis que les Mores sont
désignés par « ils »
- les termes collectifs et les pluriels désignent les uns et les autres : « Les Mores » v.
1276 et
1286, « leur sang » v.
1291, « leurs princes » v.
1293, « leurs terreurs » v.
1294, « leurs alfanges » v.
1297 … ou « aux mains qui les attendent » v.
1283, « mille cris éclatants » v.
1284.
B/ le registre épique
il est dominant par différents procédés
- les hyperboles « mille cris éclatants » v.
1284, « des ruisseaux de leur sang » v.
1291, « l‘horribles
mélanges » v.
1298, « champs de carnage » v.
1300
- les répétitions : « Point de soldats au port, point aux murs de la ville » v.
1278 ; « Nous les
pressons sur l’eau, nous les pressons sur terre » v.
1290 - les énumérations : « ils abordent sans peur,
ils ancrent, ils descendent, / Et courent » v.
1281-1282 ; « Et le terre, et le fleuve, et leur flotte, et le
port » v.
1299
- les parallélismes : « Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre » v.
1289, « Leur
courage renaît, et leurs terreurs s’oublient » v.
1294
- l’amplification du rythme : enjambements des vers 1281-1283 ou 1299-1300 « Et la ter/re, et le
fleu/ve et la flot/te et le port (3/3/3/3) / Sont des champs de carnage /où triomphe la mort »(6/6)
C/ Rodrigue, héros épique.
»
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