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Le Clézio : Deuxième partie « Le bonheur » de « Lala attend quelque chose » à « ceux qui ne restent pas, ceux qui s'en vont »

Publié le 27/06/2012

Extrait du document

Lalla vit toujours à la Cité Cette vie à la Cité est caractérisée par l’attente que quelque chose se passe.

Question : Que veut démontrer cet extrait par son engagement sous entendue ?

 

 

I)                 Une triple dénonciation des conditions de vie à la Cité

 

1-La pauvreté, le dénuement

Ce qui domine dans cet extrait, c’est l’ennui. Tous attendent quelque chose et la moindre perturbation est vécue comme un évènement.

L’inactivité générale est le résultat de la pauvreté avec les enfants en haillons (cf. texte). La Cité ne semble pas adaptée puisque les références à la Cité grecque politiquement et socialement très élaborée, mais plutôt un bidonville, une non-ville à la marge d’une vraie ville (Tanger), ironie de la Cité. C’est une description avec une métaphore où la Cité est un archétype de tout bidonville dont les habitants n’ont aucun avenir, n’offre rien sinon une attente, celui d’une vie meilleure qui se refuse aux pauvres des pays de Sud. 

« quasi-totale d’action, aucun verbe de mouvement.

C’est l’absence de sens qui rend cette attente insupportable.

III) La primauté du descriptif sur le discours engagé 1-Le passage ne manifeste pas la présence de l’auteur, ni d’un parti pris net : il s’agit d’une description, certes marquée par des figures d’insistance, mais qui ne tombe jamais dans le « discours ».

Dns ce passage, on sent une dénonciation mais indirecte car aucun jugement n’est donné sur la Cité.

La narration est neutre et ob jective.

La description de la Cité nous fait sentir une dimension subtilement engagée et politique du roman qui n’est pas une œuvre engagée pour autant.

2.

La pauvreté et l’ennui sont transcendés par l’imaginaire des enfants, qui font de tout un émerveil lement : la description est habitée par le regard des enfants, davantage que par celui de l’ auteur .

En début d’extrait, il semble l’atmosphère générale du bidonville éteigne jusqu’à l’énergie enfantine.

Mais l’arrivée du camion va bouleverser la donne et ce silence anormal pour un groupe d’enfants va se changer.

Ce passage du camion est vu à travers les yeux des enfants ce qui explique la simplicité du vocabulaire descriptif.

Les couleurs et les bruits sont nombreux et illustrent la fascination visuelle e t auditive exercée sur les regards enfantins par la machine.

Il ne reste du passage du « monstre » de métal que les histoires des enfants.

Ce qui devient la distraction des enfants qui déforment et remanient la réalité pour la rendre plus passionnante .

Conclusion : (que tu peux adapter en fonction de ce que tu viens de lire et de ce que tu ressens).

Ce texte qui expose une situation sociale, mais en laissant au lecteur, grâce au point de vue externe, l’espace de la réflexion.

On voit que ce texte est l oin d’être un texte engagé mais qu’il laisse au lecteur un e grande part de réflexion grâce à ses références métaphorique à la Cité et à la comparaison des hommes bleus, des hommes de la Cité et aux habitants des pays du Sud.. »

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