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Le laboureur et ses enfants de La Fontaine (commentaire)

Publié le 06/09/2012

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fontaine

• Dans cette fable, Jean de La Fontaine a su faire réfléchir le lecteur à la notion de travail, et peut être même le faire adhérer à sa conception du travail proposée par le récit. • Pour cela, il a plongé l’histoire dans une atmosphère vive et réaliste qui a permis au lecteur de s’impliquer d’avantage dans sa lecture ou même de s’identifier aux personnages. • Tout comme le laboureur a donné une leçon à ses enfants en les faisant travailler, l’auteur veut apprendre au lecteur à voir différemment l’activité de travailler. • Nous reconnaissons bien ici Jean de la fontaine qui parvient à transmettre aux lecteurs certaines valeurs morales. Les lecteurs du XVII° siècle, qui aimaient les ouvrages divertissants appréciaient donc les Fables qui instruisaient autant qu’elles amusaient. • On peut rapprocher cette fable de celle d’Esope dont La Fontaine s’est inspiré. 

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« • En réalité, le père profite de l'avarice de ses fils pour éveiller leur curiosité et ainsi leur faire connaître les bienfaits moraux du travail.• De surcroît, ce jeu d'entreprise pousse ses enfants à collaborer, à unir leurs forces.• En fait, le laboureur ne lègue pas un bien matériel à ses enfants, mais un modèle d'instruction, que l'auteur transmet à ses lecteurs. Conclusion • Dans cette fable, Jean de La Fontaine a su faire réfléchir le lecteur à la notion de travail, et peut être même le faire adhérer à sa conception du travail proposée par lerécit.• Pour cela, il a plongé l'histoire dans une atmosphère vive et réaliste qui a permis au lecteur de s'impliquer d'avantage dans sa lecture ou même de s'identifier auxpersonnages.• Tout comme le laboureur a donné une leçon à ses enfants en les faisant travailler, l'auteur veut apprendre au lecteur à voir différemment l'activité de travailler.• Nous reconnaissons bien ici Jean de la fontaine qui parvient à transmettre aux lecteurs certaines valeurs morales.

Les lecteurs du XVII° siècle, qui aimaient lesouvrages divertissants appréciaient donc les Fables qui instruisaient autant qu'elles amusaient.• On peut rapprocher cette fable de celle d'Esope dont La Fontaine s'est inspiré. Esope : Fable LXXXIII- D'un Laboureur et de ses EnfantsUn Laboureur fâché de voir la dissension parmi ses enfants, et le peu de cas qu'ils faisaient de ses remontrances, commanda qu'on lui apportât en leur présence unfaisceau de baguettes, et leur dit de rompre ce faisceau tout à la fois.

Ils firent l'un après l'autre de grands efforts pour en venir à bout ; mais leur peine fut inutile.

Illeur dit ensuite de délier le faisceau, et de prendre les baguettes séparément pour les rompre ; ce qu'ils exécutèrent sans aucune peine.

Alors il leur tint ce discours : "Vous voyez, mes enfants, que vous n'avez pu briser ces baguettes, tandis qu'elles étaient liées ensemble ; ainsi vous ne pourrez être vaincus par vos ennemis, si vousdemeurez toujours unis par une bonne intelligence.

Mais si les inimitiés vous désunissent, si la division se met parmi vous, il ne sera pas difficile à vos ennemis devous perdre.. »

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