« Le Pain » de Francis Ponge

 

 

« Le Pain « est un poème extrait du recueil Le Parti pris des choses de Francis Ponge, poète français du XXème siècle.

Axe 1 Le poète veut faire un poème sans lyrisme. Pas de « je «. On a en effet l’impression que le poète ne s’implique pas dans le poème. Implicitement, le narrateur est présent à certains endroits (ex : « brisons-la «).Pas de sentiments. Mais le poète évoque quand même la nature (ex : « feuilles «, « fleurs «,…). Il joue sur les mots (ex : « brisons-la «, « stellaire «, « merveilleuse «, « amorphe «,…). Beaucoup de son [r] qui évoquent le bruit, ce qui peu symboliser le bruit de la fabrication du pain. Les étapes de sa fabrication deviennent la structure du poème. Le poète essaye de faire du poème une définition du mot tout en faisant un poème grâce au vocabulaire très riche et aux nombreuses figures de style (ex : « la surface du pain est merveilleuse «=métaphore, « comme des sœurs siamoises «=comparaison, …) Ponge veut donner la parole aux choses banales, celles qui appartiennent au quotidien. Le pain est l’élément alimentaire de base, personne ne le voit comme outil de création. Le poète tente de revaloriser une existence qui semble insignifiante. Axe 2 Dans ce poème on peut voir des résonances entre le pain et la nature dans son ensemble : -le règne minéral (ex : montagnes, …) -le règne végétal (ex : feuilles, fleurs, …) -le règne animal (ex : éponge, …) Le pain est dynamique et statique jusque dans la construction des phrases. Il est décrit de l’extérieur vers l’intérieur. Un regard scientifique : -astronomie (ex : stellaire) -géologie (ex : volcans, …) -biologie (ex :fleurs, feuilles, …) Un regard sacré (ex : merveilleux, four stellaire, …) HYPOTHESE : Le pain est symbole du dernier repas de Jésus avec ses apôtres (« brisons-la «) Regard politique, avec le triple sens des mots, l’aspect poétique… Conclusion Le poète réussit à créer de la poésie à partir d’un aliment des plus quotidiens. Il n’est pas si banal qu’il n’en paraît :il peut être poétique, symbolique, dynamique, statique, … On peut comparer ce poème à « l’Huître «, tous les deux structurés et construits de la même manière.