Le paysan du Danube

« exercer un discours argumentatif pour proclamer ses pensées devant les Romains et le Sénat «Le député vint donc et fit cette harangue » vers 22.  L'auteur démontre le paysan comme un prédateur violent alors qu'au final il s'agit simplement d'un délégué de son peuple.

On remarque que le discours argumentatif du paysan est constitué en trois parties : la supériorité de la civilisation romaine, l'hérésie des romains ainsi que l'incitation a quitter le pays dévasté par les romains.

En ce qui concerne la première partie, on remarque la présence de questions rhétoriques « Et pourquoi sommes-nous les vôtres ? » vers 39, qui remet en cause la légitimité de la puissance romaine.

En effets, la supériorité des romains est trompée « violence » vers 48, « avidité » vers 47 ou encore au vers 50 « inhumanité ».

 Au vers 40, on remarque une remise en cause de la supériorité moral des romains,  « En quoi vous valez mieux que cent peuples divers », on voit que le paysan n'hésite pas à dire ce qu'il pense, ce qui fait douter les romains dans leur supériorité.

 Le discours du paysan s'élargie de plus en plus, c'est-à-dire qu'il s'adresse à toute la communauté humaine, « peuple », « divers » vers 40.

L'auteur lui donne une certaine puissance, puisqu'il s'agit simplement d'un paysan.

De plus, les romains n'ont aucune allégation pour justifier leur invasion, puisqu'il s'agit d'une violence exercée contre des innocents « innocentes vie » vers 42.

 On remarque que les rimes 48 et 49 rimes.

Ces termes très fort « violence - puissance » rythme la phrase.

Cela montre la violence qu'exerce les romains.    En ce qui concerne l'hérésie des romains, elle est mise en valeur et est fortement démontrée.

D'autant plus qu'elle vient de magistrats et non de simple soldats.

Les « préteurs » vers 51 sont ici les romains.

Lors de ce discours, le paysan même largement le débat, les romains reçoivent comme une leçon de piété alors que normalement le paysan est considéré comme un barbare, « La majesté de vos Autels, elle-même en est offensée » vers 53.  « Avarice » et « fureur » vers 58, montre le ton menaçant qu'entreprend le paysan.

Cela montre aussi sa colère qu'il ressent envers les romains.

De plus, le paysan annonce la présence des Dieux, qui sont la pour le soutenir « Car sachez que les immortels ont les regards sur nous, grâce à vos exemples, ils n'ont devant les yeux que des objets d'horreur » vers 53.    En ce qui concerne la dernière partie, la fertilité et l'état des champs fournissent le bonheur évoquer « la terre et le travail de l'homme » vers 61.

 Au vers 63 ainsi qu'au vers 73, on remarque constate la présence d'un parallélisme, c'est-à-dire la répétition de « retirez-vous » ; il s'agit d'un conseil donné par le paysan.. »