Le rideau est tombé. seul dans le théâtre vide, vous découvrez la magie de la scène, des coulisses, les resserres à costumes, lorsque les acteurs et les machinistes sont partis. Racontez.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
< Introduction >
Le rideau est tombé depuis longtemps déjà. Les acteurs ont retrouvé leurs habits de ville. Les machinistes sont partis. Les lumières des rampes se sont éteintes. Je suis seul dans le petit théâtre de notre ville que mon père dirige. J'ai la chance inestimable de pouvoir me promener dans ce grand vaisseau abandonné de ses marins, d'ouvrir des portes interdites au public, de soulever les tissus qui protègent les costumes, de monter dans les cintres. Seul dans cet univers magique, je me sens privilégié comme si j'avais le droit de vivre un rêve, les yeux ouverts.
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- Sujet : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains dans les coulisses, des coeurs humains dans la salle, des coeurs humains sur la scène » Victor Hugo, Tas de Pierres III
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- Jean Vilar, lors de sa mise en scène du Triomphe de l'amour en 1956 au Théâtre national populaire, qualifiait ainsi l'auteur des Acteurs de bonne foi : « Marivaux-le-cruel ». Pensez-vous que pour corriger les mœurs, la comédie doive passer par la souffrance des personnages ?
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