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Le Salut de Charles de Gaulle

Publié le 23/03/2012

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gaulle

Question 1 : Quel est le rôle du chapitre victoire ? (le chapitre le plus important du livre !) Question 2 : Peut-on lire "Le Salut" comme un livre d'histoire ?

 

1) Entendons simplement par l'importance économique, l'intérêt que constitue le chapitre « La Victoire « dans « Le Salut « de Charles de Gaulle. Autant être clair, ce chapitre est probablement le centre du livre. Ce chapitre est un bilan, mais aussi une porte ouverte quant à la suite des événements. « La Victoire « est un chapitre particulièrement dynamique, depuis la fin des forces de l'axe, jusqu'au retour de la puissance Française. « La Victoire « est un chapitre stratégique, le lecteur comprend pourquoi Charles de Gaulle est alors le chef des armées. Il redonne confiance à ses troupes. Le Général sait que son implication personnelle, sa simple présence est synonyme d'espoir. Charles de Gaulle est un fin stratège, connaissant chaque unité, aussi bien dans le nombre, que dans la fonction et les positions géographiques d'un point de vue tactique. Il sait ce qu'il veut et comment parvenir à ses fins.

gaulle

« plus de se focaliser sur le monde environnant, Charles de Gaulle doit également prêter attention à sa propre image, ildoit se mettre en scène dans un contexte précis, ce qui tient d'avantage du récit.

Le rôle d'un autobiographe oud'un biographe, est de raconter sa vie, celle de quelqu'un d'autre, qu'il s'agisse d'un pan de vie ou d'une vie entière.Dans "Le Salut" le Général rédige son oeuvre comme beaucoup de ses semblables, à la première personne.

Ainsi, lepassé historique et le passé du mémorialiste s'entremêlent.

Mais n'est pas mémorialiste qui veut.

L'autobiographe etce dernier, divergent sur un point essentiel : l'appartenance à son temps.

Le mémorialiste témoigne de son époque,prend le temps de l'exactitude de la reconstruction historique, alors que le biographe n'est qu'un simple conteur.Ainsi, dans "Le Salut", Charles de Gaulle documente son texte avec autant d'exactitude que possible etles références historiques sont nombreuses.

Sa pleine participation aux évènements n'en est que plus prolifique.

LeGénéral fournit une vision complète (globale), principalement dûe à l'écriture, selon toute logique, à postiori, ce quilui confére un minimum de recul afin d' apporter un maximum de précisions.

Pour savoir si un livre, en l'occurrence, ledernier tôme des "Mémoires de Guerres", est un livre d'histoire, il suffit de mettre en relation l'historien etl'authobiographe.

Cependant, ce livre devient vite personnel, la subjectivité étant l'ennemie de l'historien.

Charlesde Gaulle s'appuie sur des références historiques pour s'éloigner de la biographie, mais à l'inverse, la perte du statutd'historien se fait ressentir.

L'objectivité est absente.

Le regard personnel du Général sur les événements estomniprésent; il a choisi son camp et l' amour qu'il porte à son pays le rend de parti pris.

Ici, le Général cherche àraconter son périple aux Français, à expliquer, mais aussi à sublimer son rôle.

Un livre sur la vie de Napoléon seraitun livre historique, sous la plume impartiale d'un écrivain contemporain.

Mais les mémoires de Napoléon ne sont-ellespas considérées comme des livres d'histoire, tout au moins comme des documents historiques ? Charles de Gaulle,lui, écrit sa propre histoire, se sert de l'Histoire, pour se mettre en scène, sans pour autant minimiser son rôle.Subjectivement, le fait de nous faire traverser une période donnée, à travers le point de vue de l'auteur suffirait àfaire considérer une oeuvre comme "Historique".

le contexte, sans une certaine méthodologie, ne peut remplir cerôle.

Mais contrairement aux autres biographies, Charles de Gaulle met l'accent, en tant que narrateur, sur sespropres actes et sur le contexte historique.

Car des mémoires sont des récits, des écrits, racontant un certainnombre d'événements historiques, vécus ou non, à travers les souvenirs d'un individu.

Ici, le Général raconte sonhistoire à travers l'Histoire.

Il revient sur son insidence et son évolution, sur et avec Elle.

Mais après tout, dans unautre contexte, les "mémoires d'Outre Tombe" de Chateau Briand pourraient elles aussi, se revendiquer du statutde livre historique, or il n'en n'est rien.

Mais alors, qu'est-ce qu'un mémorialiste ? Un autobiographe ? Un historien ?Les deux sont- ils compatibles ? En plus de se focaliser sur le monde environnant, Charles de Gaulle doit égalementprêter attention à sa propre image, il doit se mettre en scène dans un contexte précis, ce qui tient d'avantage durécit.

Le rôle d'un autobiographe ou d'un biographe, est de raconter sa vie, celle de quelqu'un d'autre, qu'il s'agissed'un pan de vie ou d'une vie entière.

Dans "Le Salut" le Général rédige son oeuvre comme beaucoup de sessemblables, à la première personne.

Ainsi, le passé historique et le passé du mémorialiste s'entremêlent.

Mais n'estpas mémorialiste qui veut.

L'autobiographe et ce dernier, divergent sur un point essentiel : l'appartenance àson temps.

Le mémorialiste témoigne de son époque, prend le temps de l'exactitude de la reconstruction historique,alors que le biographe n'est qu'un simple conteur.

Ainsi, dans "Le Salut", Charles de Gaulle documente son texteavec autant d'exactitude que possible et les références historiques sont nombreuses.

Sa pleine participationaux évènements n'en est que plus prolifique.

Le Général fournit une vision complète (globale), principalement dûe àl'écriture, selon toute logique, à postiori, ce qui lui confére un minimum de recul afin d' apporter un maximum deprécisions.

Pour savoir si un livre, en l'occurrence, le dernier tôme des "Mémoires de Guerres", est un livre d'histoire,il suffit de mettre en relation l'historien et l'authobiographe.

Cependant, ce livre devient vite personnel, lasubjectivité étant l'ennemie de l'historien.

Charles de Gaulle s'appuie sur des références historiques pour s'éloignerde la biographie, mais à l'inverse, la perte du statut d'historien se fait ressentir.

L'objectivité est absente.

Le regardpersonnel du Général sur les événements est omniprésent; il a choisi son camp et l' amour qu'il porte à son pays lerend de parti pris.

Ici, le Général cherche à raconter son périple aux Français, à expliquer, mais aussi à sublimer sonrôle.

Un livre sur la vie de Napoléon serait un livre historique, sous la plume impartiale d'un écrivain contemporain.Mais les mémoires de Napoléon ne sont-elles pas considérées comme des livres d'histoire, tout au moins comme desdocuments historiques ? Charles de Gaulle, lui, écrit sa propre histoire, se sert de l'Histoire, pour se mettre enscène, sans pour autant minimiser son rôle.

Subjectivement, le fait de nous faire traverser une période donnée, àtravers le point de vue de l'un de ses spectateur suffirait à faire considérer une oeuvre comme "Historique".

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