''Le salut'' dernier tome des ''mémoires de guerre'' de Charles de Gaulle

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : des pôles d'impulsion du système monde (Id: 137687) La mégalopole japonaise, un Titre : ''Le salut'' dernier tome des ''mémoires de guerre'' de Charles de Gaulle Catégorie: Littérature Contenu du copier/coller: Note CNED 16/20 Question 1 : En quoi le titre "le salut" convient-il au dernier tome des mémoires de Charles de Gaulle ? Question 2 : "le salut" dit-il une vérité invraisemblable ? 1) « Le salut » du général de Gaulle, est un titre relativement intéressant quant aux connotations qu'il laisse entrevoir.

Le premier tome intitulé « l'Appel » et le second « l'Union » étant plus explicites.

Le salut peut être interprété de deux manières : l'adieu, et le sauvetage face à un grand danger, presque inespéré.

La deuxième hypothèse est plus intéressante.

A partir de là, deux questions se posent : le salut de quoi ou de qui et par qui?.

C'est ici que le titre prend tout son sens; L'histoire d'une nation sauvée par un homme, Charles de Gaulle.

La France est sauvée, voilà la première signification du titre.

En parcourant les pages du livre, un constat est frappant: au fur et à mesure des lignes nous découvrons un pays, une nation au plus bas. Explicité à travers des images, « tombée dans l'abîme ; engloutie », le mémorialiste tient surtout à souligner l'incroyable sortie de l'eau du peuple Français.

Comme le dit Charles de Gaulle, il s'agit d'un « miracle », notre pays a évité la catastrophe.

Au delà de la question de l'estime de soi, d'un point de vue plus national, la France a préservé l'essentiel.

Dans le domaine militaire, la France a retrouvé sa place au côté des plus grands.

En ce qui concerne l'économie du pays, la France, contrairement à d'autres , a relevé la tête, rien d'extraordinaire, mais juste de quoi ne pas couler.

Pour le bien de son pays le Général essaie de trouver un juste milieu entre un gouvernement liberaliste et communiste.

Le sens second, est la partie la plus intéressante, car même si cela n'est pas clairement écrit, il est aisé de comprendre que Charles de Gaulle se met dans la lumière.

Pour qu'il y ait un salut, il faut qu'il y ait un sauveur; Sauveur sachant d'ailleurs très bien se reconnaître « l'éclaireur, le guide ».

Ici, le personnage principal est l'écrivain, et vice versa « fait à peine croyable, doute de lui ».

Il se met en scène.

De Gaulle est donc celui qui conduit la France au salut.

L'auteur nous donne l'occasion de le suivre au fil des pages dans toutes ses actions, et toujours les plus difficiles.

Le Général lutte aussi bien contre les alliés que contre l'ogre Russe.

L'auteur se montre sous son meilleur jour en tant que stratège et en tant que diplomate.

C'est un combat de tous les instants et Il le montre au fil des pages à un rythme effréné, toutes ses pensées vont dans le même sens, en temps de guerre comme en temps de paix, il se presse pour le salut de la France.

« Le salut » me semble convenir à merveille.

Bien que tout ne soit pas blanc, qui sait se que serait devenue la France sans l'intervention du Général de Gaulle.

L'auteur se permet donc de mettre en valeur sa personne et son oeuvre, se qui semble pleinement justifié.

Le titre « le salut » est presque une évidence, comme il l'est d'appeler un chat un chat.. »