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Le sanglot de la terre ; Jules Laforgue

Publié le 16/12/2012

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Le Sanglot de la terre ; Jules Laforgue (1880) Introduction : Jules Laforgue est un poète français de la deuxième moitié de 19ème siècle. Son destin est tragique : il est inadapté à la société, malade et mal reconnu en tant que poète. A la manière de Baudelaire, Verlaine ou Rimbaud, il est considéré comme un « Poète Maudit «, selon l’œuvre de Verlaine. Il fait parti du décadentisme, mouvement mineur, littéraire et artistique. Né dans une famille d’émigrés, il est envoyé à l’âge de 10 ans en France, dans la ville de Tarbes, et poursuit des études à Paris où il échoue plusieurs fois au bac de philosophie. C’est ce qui le pousse à se tourner vers la littérature et la lecture des poètes philosophes. Le Sanglot de la terre est un ouvrage publié en 1880, alors que Jules La...

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« - « résigné, sans espoir » (v.2) > défaitiste - « à mon sort » (v.2) > la mort, qui ne peut être échappée - provocation : « je fume au nez des dieux...

» (v.4) - apostrophe des vivants « luttez, pauvres futurs squelettes » (alors que lui a abandonné - combat constant pour rester en vie).  II/ Le refuge dans l'imaginaire a) l'évasion grâce à la cigarette - « de fines cigarettes » (v.5) c'est ce qui nous informe de l'action du poète  - « méandre bleu qui vers le ciel se tord » (v.6) > comme un chemin vers le rêve - probablement de la drogue ; opium répandu à cette époque, ce qui le pousse à avoir des hallucinations. - « parfums mourants » (v.8) > personnification ; même eux meurent. b) un rêve sensitif - « et j'entre » (v.9) > verbe d'action - auditif > « des choeurs de moustiques » (v.11) > bourdonnement dans les oreilles - visuel > « paradis, fleuri de rêves clairs » (v.9) > beaucoup plus coloré que la réalité.

« en valses fantastiques des éléphants en rut » (v.11) > un ballet. - olfactif > « fleuri » (v.11) III/ Le retour à la réalité  a) changement de l'état d'esprit du poète - « je m'éveille » (v.12) s'oppose à « m'endort » (v.7) > marque bien le réveil du poète - « le coeur plein d'une douce joie » (v.13) n'est plus aussi triste qu'avant. »

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