Le Sauvage et la Flûte d'Alfred de Vigny (analyse)
Publié le 27/06/2011
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Vers 1842, Alfred de Vigny, sans renier Stello, n'affiche plus, à l'égard du pouvoir politique, cette attitude d'indifférence désenchantée qu'il avait adoptée dans les premières années du règne de Louis-Philippe ; et sans démentir La Mort du Loup, il n'oppose plus au « pacte des villes « un refus hautain et farouche. Il s'est, en outre, définitivement éloigné des systèmes aux tendances humanitaires ; il reproche au saint-simonisme d'avoir « donné aux masses prolétaires, non le désir de travailler, mais celui de jouir dans l'oisiveté [...] aux femmes la pensée d'une liberté folle et dominatrice dont leur nature les rend incapables « ; d'une manière générale, il n'a que mépris pour les « bouffonneries puériles « du socialisme.
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