le style de flaubert
Publié le 07/06/2015
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Le style de Flaubert A la mort de Flaubert un certain Théodore de Banville surnomma Flaubert : « Le père du roman moderne. » On situe Flaubert entre le romantisme et le réalisme. On le situe entre deux auteurs complètements différents, Mallarmé et Zola. Flaubert servira de modèle pour le Nouveau Roman (après le surréalisme), en raison de : « La substance psychique nouvelle. » que Flaubert donne a la description selon Nathalie Sarraute et pour sa destruction des structures romanesques traditionnelles. I- Ses influences A- Ses oeuvres de jeunesse Ses oeuvres de jeunesse utilisent en effet les formes traditionnelles du mouvement romantique. C'est-a-dire comtes philosophiques, fantastiques, autobiographies, drames et récits historiques. Ses thèmes le sont aussi : la mort, la folie, le désespoir, l'ivresse, la monstruosité, le diable et la tentation, l'extase et l'exotisme. Dans Madame Bovary, on retrouve sa fascination pour l'horrible (la mort) avec par exemple l'idée de po...
«
– L'action est reléguée au second plan par le retour quasi obsessionnel des mêmes thèmes :
l'ennui, l'attente, la monotonie, le désir d'évasion.
II- L'originalité de Flaubert
A- Le roman comme œuvre d'art
« Ce que l'on dit n'est rien, la façon dont-on le dit est tout.
» Flaubert.
La figure de l'artiste est
souvent présente dans ses œuvres et surtout, ses sujets sont souvent issus d'un tableau dont-il
s'inspire.
Et le style de Flaubert a pour ambition de devenir un vrai tableau, la prose ici est digne
d'un tableau.
Exemple dans Madame Bovary , quand on voit Emma et son ombrelle dans un décor bucolique
(campagne), on pense aux tableaux de Renoir.
Pour Flaubert, la phrase en prose doit être aussi harmonieuse que la phrase en vers, qu'on oppose
souvent, d'ou l'importance de la musicalité des phrases de l'écrivain, ce qui explique la fameuse
histoire du gueuloir.
Cela explique aussi le travail titanesque visible de Flaubert sur ses
brouillons.
Puisque le mot juste est le mot musical.
B- Le travail de documentation
Tout ses romans reposent sur un très grand travail de recherches.
Il a utilisé par exemple 1500
documents pour écrire Bouvart et Pecuchet .
De plus, Flaubert a dit « Ecrire, c'est s'emparé du
monde.
» Il veut faire tenir le monde dans son œuvre.
Pour Madame Bovary , Flaubert va interrogé très souvent, son frère médecin sur la pathologie du
pied bot, pour être sur de sa description, et il fait la même chose avec son pharmacien pour
l'arsenic.
L'impersonnalité (absence de personnalité) est sa manière d'écriture.
Pour Flaubert, l'auteur doit
être le plus absent possible, c'est-a-dire ni sentiments, ni idées.
Exemple : dans les brouillons de Madame Bovary , Flaubert censure et barre tout ce qui relève de
son émotions, par exemple dans la scène de la mort d'Emma, le pathétique et le dégout n'est pas
expliqué directement.
Au lieu de peindre ce qu'il sent, il veut le faire sentir jusqu'à avoir en
bouche, « le goût de l'arsenic » en écrivant cette agonie.
Sa technique d'impersonnalité est appuyé par le discours indirect libre (quand les paroles ne sont
pas entre guillemets et elles sont insérées dans la narration)..
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