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Le tartuffe, Molière Commentaire de l'acte V scène 7 du Tartuffe

Publié le 22/12/2012

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Ce dénouement est aussi traditionnel, le traître est démasqué et Marianne va pouvoir épouser Valère.

Les paroles de l’exempt sont donc capitales pour amener une fin heureuse à la pièce, ainsi L'exempt

joue le rôle de "deux ex machina" "Dieu hors de la machine" qui intervient pour régler le problème des

humains. Cette dernière reprend ensuite vie et se remet en mouvement. On retrouve tous les

personnages sur scène avec une morale inversée. La pièce s’achève en apothéose : joie et retour à la

normale, tout rentre dans l’ordre. Orgon a le dernier mot, on lui redonne ici son rôle de chef de famille et

de père. Les dernier vers de la pièce annonceront l’amour et le mariage. Ils sont sincères et terminent

cette polémique sur l’hypocrisie, ce combat entre le vrai et le faux.

« justice comme en témoigne le vers 1912 : « Et sa ferme raison ne tombe en nul excès.

» Le roi est un guide pour ses sujets, il discerne le faux du vrai comme en témoigne le chiasme des vers 1915 et 1916 :« Et l’amour pour les vrais ne ferme point son cœur /A tout ce que les faux doivent donner d’horreur.

» Il y a aussi la présence des adjectifs se rapportant a la justice du roi tels que : « droite » « ferme raison » « juste trait »… Enfin Molière insiste sur la tolérance du roi, sa bonté est dictée par la morale chrétienne.

Ce roi est un roi clément qui pardonne comme en témoigne le vers 1937 : « Et vous pardonne enfin de cette offense secrète ».

Cette justice est de droit divin : l’exempt représente le roi qui lui -même représente le ciel.

Ce dernier passe sous silence la cassette d’Orgon et pardonne sur un plan civil et chrétien.

Il intervient ici comme une sorte de miracle qui va sauver le sort de la pièce. Cette fin vise surtout à remercier et à rendre hommage à Louis XIV.

Molière se devait de le faire pour conserver son appui.

Il s’agit aussi de montrer la part chrétienne du roi qui s’oppose au parti dévot. Ce dénouement peut être perçu sous plusieurs angles.

C’est avant tout un dénouement politique. Comme nous l’avons déjà énoncé, ce passage est avant tout diplomatique, il s’agit pour Molière de sauvegarder ses intérêts avec le Roi Soleil. Molière ici triomphe et cette fin marque une victoire contre le parti dévot.

La pièce va enfin pouvoir être jouée, le coupable va être châtié, v 1921 : « venant vous accuser il s’est trahi lui -même ».

Finalement, l’imposteur est dévoilé et puni contre toute attente.

Tout le monde s’y retrouve, il y a une justice.

Cléante laisse supposer que Tartuffe va changer, il se fait ici le porte parole de Molière.

Ce dernier n’écrase pas l’infâme et pense que le mauvais à travers des remords peut changer et se repentir.

Molière se montre ici « chrétien » et homme mesuré.

Nous voyons ici une opposition entre le vrai chrétien et le Tartuffe : un dévot hypocrite.

Molière attaque donc ici l’entourage du roi qui s’était opposé à sa pièce.

Il suit l’exemple du roi à travers les dires de Cléante, ce dernier est désormais inattaquable. Ce dénouement est aussi traditionnel, le traître est démasqué et Marianne va pouvoir épouser Valère. Les paroles de l’exempt sont donc capitales pour amener une fin heureuse à la pièce, ainsi L'exempt joue le rôle de "deux ex machina" "Dieu hors de la machine" qui intervient pour régler le problème des humains.

Cette dernière reprend ensuite vie et se remet en mouvement.

On retrouve tous les personnages sur scène avec une morale inversée.

La pièce s’achève en apothéose : joie et retour à la normale, tout rentre dans l’ordre.

Orgon a le dernier mot, on lui redonne ici son rôle de chef de famille et de père.

Les dernier vers de la pièce annonceront l’amour et le mariage.

Ils sont sincères et terminent cette polémique sur l’hypocrisie, ce combat entre le vrai et le faux. Ce dénouement est souligné aussi par la Stichomythie des vers 1945 à 1947.Cette figure de style marque aussi le caractère extraordinaire de ce dénouement qui apporte le soulagement à la famille. L’expression « Que Dieu soit loué" est un jeu de mots de la part de Dorine en opposition au mot "ciel" employé par Tartuffe tout au long de la pièce. Mme Pernelle est orgueilleuse comme le montre la réplique "Maintenant je respire" car elle ne veut pas avouer qu'elle s’est trompé, ce qui provoque la touche comique.

Elmire, manifeste sa satisfaction avec un effet de répétition avec le vers ‘’Favorable succès", Cette expression met l'accent sur le caractère heureux du dénouement comme le montre aussi les deux derniers vers de la pièce v.

1961, 1962.

De plus le dernier mot de la pièce est "sincère".

Cela montre que le bien a triomphé du mal.. »

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