Le Théâtre en vers au XIXe siècle
Publié le 25/05/2011
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Le théâtre en vers paraissait en assez mauvaise posture dans la seconde moitié du XIX° siècle. Certes les nobles efforts de Henri de Bor-nier (1825-1901) dont la Fille de Roland (1875), représentée au lendemain de la guerre franco-allemande, sonne le réveil des espérances françaises ; de François Coppée (Le Passant, 1869 ; Severo Torelli, 1883 ; Pour la Couronne, 1895) ; de Théodore de Banville (Riquet à la Houppe, 1885 ; le Baiser, 1888) ; de Jean Richepin (le Flibustier, 1888 ; le Chemineau, 1897) réussirent faire applaudir quelques drames héroïques, quelques comédies fines ou tendres ; mais ils échouèrent à rendre la vie au drame romantique qui, depuis la chute des Burgraves (1843), semblait avoir été frappé d'une condamnation sans appel. Fallait-il donc se résigner à la mort du théâtre poétique ?
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