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Le village des « cannibales », Alain Corbin: chapitre 1

Publié le 09/09/2012

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alain

A la fin du Second Empire, la paysannerie est toujours acquise à l'empereur Napoléon III. L'indulgence de la justice face à la ruralité y est pour beaucoup, et nombreuses sont les défenses d'émeutiers qui se basent sur le fait que les accusés l'on fait dans le but de défendre l'empereur et la dynastie. Ceci explique d'ailleurs la violence désinhibée dont ils font preuves, et Hautefaye en est un exemple parfait, car ils veulent défendre le pouvoir en place, ce même pouvoir ne peut donc les désapprouver ! Économiquement, les paysans connaissent une période de prospérité inégalée sous le Second Empire, avec la hausse du prix du bétail, et ce même en 1868, année pourtant difficile. Enfin, l'image même de Napoléon III a été confondus avec celle de son oncle, dans le but de lui donner du prestige. L'impact de cela sur l'imaginaire paysan est important, car face aux « prussiens «, ils ont l'image d'une nation forte, dirigé par un chef puissant, militairement compètent, et dont l'aura rayonne sur toute l'Europe. Dans ce premier chapitre, Alain Corbin veut montrer que les paysans de Hautefaye ne sont pas pries de folie lorsqu'il massacre le « prussien «, le républicain, le noble. Il montre que cet acte découle d'une Histoire qui remonte à la révolution, d'une mentalité paysanne qui a évoluée au travers des régimes, et selon les manipulations que les différents camps ont utilisés sur elle. Corbin démontre que c'est cet amalgame des différents ennemis, plus imaginaires que réels qui pousse les paysans à autant de barbarie, d'ailleurs incomprise à leur époque. L'auteur ne cherche pas à excuser ou justifier les actes commis à Hautefaye, mais il montre qu'ils ne sont pas apparus brusquement, qu'ils sont cohérents avec l'Histoire.

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« Dans ce premier chapitre, Alain Corbin veut montrer que les paysans de Hautefaye ne sont pas pries de folie lorsqu'il massacre le « prussien », le républicain, lenoble.

Il montre que cet acte découle d'une Histoire qui remonte à la révolution, d'une mentalité paysanne qui a évoluée au travers des régimes, et selon lesmanipulations que les différents camps ont utilisés sur elle.

Corbin démontre que c'est cet amalgame des différents ennemis, plus imaginaires que réels qui pousse lespaysans à autant de barbarie, d'ailleurs incomprise à leur époque.

L'auteur ne cherche pas à excuser ou justifier les actes commis à Hautefaye, mais il montre qu'ils nesont pas apparus brusquement, qu'ils sont cohérents avec l'Histoire.. »

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