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Le XVIe siècle en littérature

Publié le 21/02/2012

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C'est essentiellement un siècle individualiste et anarchique.

CARACTÈRES DOMINANTS :

La tendance irrésistible de ce siècle vers plus de liberté en matièrè littéraire, comme en matière religieuse, se traduit par deux grands faits : la Renaissance et la Réforme.

La Renaissance, expression abrégée pour Renaissance des Lettres Classiques, tourne le dos au Moyen Age et à sa civilisation chrétienne pour retrouver des modèles d'art et de vie chez les Anciens, Grecs, Latins et même Hébreux. (On étudie la Bible dans son texte original.) Des spécialistes fouillent les bibliothèques, retrouvent les manuscrits anciens et les publient dans de savantes éditions critiques ; comme leur idéai. est de retrouver l'homme complet, on les appelle des Humanistes.

« souvent moins que la foi; on reclame un retour an Chris- tianisme primitif, plus conforme a l'esprit de l'tvangile, doeyt on recommande Ia traduction en francais, la vulgarisation, et la libre interpretation.

Aussi les cleats religieux ont-ils lieu publiquement et en francais.

On preche un rigorisme, une austerite souvent contraires a l'esprithumaniste.

Mais, devant les disputes entre catholiques et Protestants, beaucoup de gens ressentent une foi moms pure, le doute religieux, le scepticisme commencent a apparaftre. b) L'humanisme interesse l'homme integral : corps et kne. Il s'inspire des oeuvres litteraire,s et artistiques produites par la Renaissance italienne, en avance d'un siècle stir la notre. Les Italiens appellent ce mouvement le Quattrocento, les annees 1400, le xve siècle ; l'ideal en &tea la a virtb D, la virilite, la plenitude de l'homme, intelligent, artiste, quant Penn ; beau et bien portant, quant au corps. Brain l'humanisme revient aux sources antiques, qui ont exprime cet ideal.

Par lk on assiste a un renouveau des philo- sophies palennes que les savants grecs, echappes a la destruc- tion de Constantinople par les Tures, avaient revelees au monde occidental.

11 y a entre autres : - le Platonisme, philosophic du Grec Platon, ve siècle ay.

J.-C., croyance a un monde des Mies, modeles des choses sensibles, vers lesquelles on s'eleverait par la contemplation ; - l'Epleurisme, l'homme est fait pour jouir, done le corps est rehabilite ; culte de l'individualisme, de la beaute char - nelle. - le Stoleisme 'idee gull est impossible pour l'homme de desobeir aux lois de la nature ; c'est dans la connaissance de notre propre nature et dans l'acceptation des lois qui la gouvernent que nous pouvons trouver notre bonheur.

D'ob Ia distinction des biens qui dependent de nous, parce qu'ils sont dans l'ordre des choses (il nous sera permis, en parti- culier par la volonte, de vaincre la douleur, en refusant d'y preter attention et en pensant a autre chose) ; et des biens qui ne dependent pas de nous, parce qu'ils sont au dela de nos possibilifes d'homme.

N'esperons que ce quo nous pouvons raironnablement vouloir. sauvent moins que la foi ; on réclame un retour au Chris­ tianisme primitif, plus conforme à l'esprit de l'Évangile, do on recommande la traduction en français, la vulgarisation, et la libre interprétation.

Aussi les débats religieux ont-ils l,.ieu publiquement et en français.

On prê.che un rigorisme, une austérité souvent contraires à l'esprit humaniste.

Mais, devant les disputes entre catholiques et protestants, beaucoup de gens ressentent une foi moins pure, le doute religieux, le scepticisme commencent à apparaître.

b) L'humanisme intéresse l'homme intégral : corps et âme.

Il s'inspire des œuvres littéraires et artistiques produites par la Renaissance italienne, en avance d'un siècle sur la nôtre.

Les Italiens appellent ce mouvement le Quattrocento, les années 1400, le xve siècle ; l'idéal en était la « virtù », la virilité, la plénitude de l'homme, intelligent, artiste, quant à l'âme ; beau et bien portant, quant au corps.

Enfin l'humanisme revient aux sources antiques, qui ont exprimé cet idéal.

Par là on assiste à un renouveau des philo­ sophies païennes que les savants grecs, échappés à la destruc­ tion de Constantinople par les Turcs, avaient révélées au monde occidental.

Il y a entre autres : - le Platonisme, philosophie du Grec Platon, V" siècle av.

J.-C., croyance à un monde des Idées, modèles des choses sensibles, vers lesquelles on s'élèverait par la contemplation ; -l'Épicurisme, l'homme est fait pour jouir, donc le corps est réhabilité ; culte de l'individuali!.!me, de la beauté char­ nelle.

- le Stoicisnie, idée qu'il est impossible peur l'homme de désobéir aux lois de la nature ; c'est dans la connaissance de ootre propre nature et dans l'acceptation des lois qui la gouvernent que nous pouvons trouver notre bonheur.

D'où la distinction des biens qui dépendent de nous, parce qu'ils sont dans l'ordre des choses (il nous sera permis, en parti­ culiér par la volant€, de vaincre la douleur, en refusant d'y prêter attention et en pensant à autre chose) ; et des biens qui ne dépendent pas de nous, parce qu'ils sont au delà de nos possibilités d'homme.

N'espérons que ce que nous pouvons raitronnablement vouloir.. »

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