Devoir de Philosophie

Certains critiques préfèrent en littérature le XVIe siècle au XVIIe; ils le trouvent plus riche, plus libre, plus séduisant. Dites votre avis et justifiez-le.

Publié le 06/02/2016

Extrait du document

Richesse de pensée. Bossuet est sans contredit l’écrivain le plus achevé du xvne siècle. On a pu sans trop d’injustice l’appeler « le sublime orateur des idées communes ». C’est le bon sens fait homme. Le bon sens peut paraître parfois un peu court. Ni Rabelais, ni Amyot, ni Montaigne ne donnent cette impression. Ils nous ont laissé une mine inépuisable d’observations et de renseignements où puiseront non seulement nos grands classiques, mais même les » philosophes «du xviiie siècle (idées sur l’éducation des enfants, l’organisation sociale, la religion, la science, etc.).

« 2 XVI' SIÈCLE dits,,.

Quelle différence avec la liberté d'allure et l'audace de pensée d'un Rabelais ou d'un Montaigne! 2.

En poésie, Ronsard et la Pléiade ouvrent toutes grandes les portes de l'inspiration aucune témérité ne paraîtra exces- sive (le ton belliqueux de du Bellay conviant, dans la Défense, les Français à l'assaut et au pillage des dépouilles grecques et latines).

Malherbe n'est pas loin, qui supprimera toute fan- taisie, ni Boileau, le régent du Parnasse, qui courbera tous les auteurs sous le joug de la raison et les soumettra à une rude discipline.

Il.

Il est plus riche aussi.

1) Richesse de pensée.

Bossuet est sans contredit l'écrivain le plus achevé du xvne siècle.

On a pu sans trop d'injustice l'appeler "le sublime orateur des idées communes».

C'est le bon sens fait homme.

Le bon sens peut paraître parfois un peu court.

Ni Rabelais, ni Amyot, ni Montaigne ne donnent cette impres- sion.

ils nous ont laissé une mine inépuisable d'observations et de renseignements où puiseront non seulement nos grands classiques, mais même les c philosophes «du xvlIIe siècle (idées sur l'éducation des enfants, l'organisation sociale, la religion, la science, etc.).

2) Même rièhesse d'expression.

La langue n'étant pas encore fixée, chaque écrivain se constitue non seulement son style, mais sa syntaxe et son vocabulaire.

On ne connaît encore ni Vaugelas, ni les précieuses, ni l'Académie! Que de tours libres et hardis, d'expressions ingénieuses ou pittoresques, de mots expressifs ou « naïfs » on laissera perdre dans l'âge suivant! (Cf.

aussi la variété des coupes et des rythmes dans Ron- sard)...

Rappeler les doléances de La Fontaine, La Bruyère et Fénelon sur le vieux langage qui c se fait regretter.

III.

Et c'est par là qu'il peut paraître plus séduisant.

Les écrivains du grand siècle sont peut-être un peu austères et durs (sauf La Fontaine et Molière, d'ailleurs bien pessimistes.) Ceux du xvI" ont une richesse et une variété, une « nsïveté », une « gaillardise » surtout et un air de jeunesse qui enchantent et leuz font des amis de tous leurs lecteurs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles