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Le XVIIe siècle en littérature en Angleterre

Publié le 22/10/2011

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angleterre

Dans le tableau final, s'exprime une certaine sérénité après les promesses faites par Michel à Adam et concernant la venue du Christ pour hi rédemption des hommes, mais aussi une certaine tristesse quand Adam et Eve quittent le Paradis :

Les chérubins descendaient ; sur le sol

Ils glissaient, pareils à des météores, ainsi qu'un

brouillard du soir

S'élevant d'un fleuve, glisse sur un marais

Et envahit rapidement le sol sur les talons du

laboureur

Qui s'en retourne chez lui. Haut devant eux

s'avançait

Le gjaive brandi du Seigneur, flamboyant,

Farouche comme une comète avec une chaleur

torride

Et une vapeur, tel l'air brûlé de la Libye,

Il commençait à dessécher le climat tempéré du

paradis,

angleterre

« Mon âme étonnée une heure se réposait Et dans ces humbles gloires apercevait Quelques reflets d'éternité ...

Satires et Poèmes, œuvres posthumes d'Andrew MARWELL , poète puritain, partisan convaincu de Cromwell qu'il célèbre dans son Ode horatienne (1650).

La poésie religieuse de l'époque est toute­ fois dominée par le très grand nom de Milton.

John MILTON (1608-1674) Né à Londres, Milton reçoit une éducation de qualité à l'Ecole Saint-Paul d'abord, puis à Cam­ bridge.

Très tôt il se tourne vers la poésie : son Hymne sur le Matin de la Nativité date de 1625.

.

En 1632, il se retire chez son père, consacrant tout son temps à la poésie ; de ses six années de retraite datent deux poèmes lyriques, l'Allegro, invocation dans le genre idyllique à la déesse Gaieté, et Il Pen­ seroso, qui dit les plaisii:s tranquilles de la vie à la campagne et de l'étude; deux masques aussi,-.: le masque étant un genre dramatique d'origine ita­ lienne sans doute, mais particulier à l'Angleterre des XVI• et XVII• siècles-, les Arcadiens (1633?) et Comus (1634) à la poésie délicate et au ton gra­ ve, et une élégie, Lycidas (1637), sur la mort d'un de ses condisciples de Cambridge.

Milton part ensuite pour la France et l'Italie où il rencontre Grotius et Galilée.

C'est là qu'il apprend les événe­ ments qui agitent l'Angleterre.

Sans plus attendre, par patriotisme, il regagne l'Angleterre.

Le voici donc en Angleterre en 1639 , prenant immédiate­ ment fait et cause pour les adversaires de l'autorité royale .

Il manifeste au service de la république La poésie de Milton a le faste, la splendeur de la Renaissance et la beauté retenue de la pensée puritaine .

puritaine la même ardeur que celle qu'il avait mon­ trée pour la poésie.

Il publie pamphlets, traités, essais.

En 1643 il épouse une jeune fille de dix-sept ans qui le quitte au bout d'un mois, trouvant sans doute austère la compagnie du poète.

A cette occa­ sion Milton écrit quatre pamphlets sur le divorce, rappelant que la loi de Moïse autorisait la répudia­ tion pour « incompatibilité d'esprit ».

Sa première femme meurt en 1652, Milton se remarie en 1656, se retrouve veuf en 1659 et se marie une nouvelle fois en 1666 .

Après son traité sur le divorce, il publie l'Areopagitica (1644) ou Discours sur la Liberté de la Presse, un Traité d'éducation (1644).

Il est alors l' un des polémistes puritains les plus virulents.

Peu après l'exécution de Charles 1"' qu'il justifiera , il est nommé Secrétaire latin du Conseil d 'Etat.

Mais sa vue a beaucoup baissé et en 1652 il est atteint de cécité complète.

La Restauration de 1660 anéantit les espoirs du parti puritain ; écarté du Conseil d'Etat, Milton est un moment emprisonné, puis compris dans l'am­ nistie générale accordée par le roi.

La perte de son poste et la cécité l'obligent à mener une vie très retirée.

Alors que durant ses vingt-et - un ans d'acti­ vité politique, il avait abandonné la poésie à l'ex ­ ception de quelques s.onnets comme celui « Sur sa cécité • (1652) Quand je songe à ma lumière perdue Avant la moitié de mon âge , dans ce monde vaste et sombre , Et au seul talent , caché à grand peine, Que j'ai gardé sur moi inutile , bien que mon âme inclinât A ser vir mon Créateur et à lui présenter D 'honnêt es comptes , de peur qu'à son retour il ne se fâchât ; 'Dieu exige-t -il le travail du jour , si le jour est privé de lumière, ~ Demanda i-je é t ourdiment.

Mais Patience devançant Cette plainte , a tôt fait de répondre : , Dieu n'a nul besoin Des travau x des hommes ou des dons qu'il leur fait .

Ceu x qui supportent le mieux son joug léger, le servent au mieux.

Dans son royaume, des milliers d'anges sur son ordre se hâtent Et se pressen t sans répit au-dessus de la terre et de l'océan; Ils se rvent aussi ceu x qui se con tentent d'atten - dre. ~.

ou le sonnet « Sur la mort de sa femme • (1658), sa retraite lui permet de réaliser le vaste projet, déjà ancien, d'une épopée ; après avoir songé, à repren­ dre la légende arthurienne, il se décide à éèrire sur le thème de la chute et de la rédemption un gran ­ diose poème épique, le Paradis Perdu (1667).

L'i n­ tention de Milton est de transposer sur le plan reli­ gieux le genre héroïque et tragique illustré par les. »

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