L'école des femmes Acte IV scène 6

« * En plus d’être un passage important dans la progression de la pièce, cette scène révèle aussi un côté comique.

En effet plusieurs facteur apportent l’effet burlesque notamment le comique de geste qui caractérise le personnage d’Arnolphe. * « Poussant de temps en temps en temps des soupirs pitoyables/ et donnant quelques fois de grands coups sur les tables/ frappant un petit chien qui pour lui s’émouvait/ et jetant brusquement les hardes qu’il trouvait ».

Ces gestes d’Arnolphe présente un personnage épris d’émotion jusqu’à devenir fou.

Le fait de frapper un chien parce qu’il le trouvait émouvant montre le ridicule de son attitude. * D’autres facteurs participent eux aussi au côté comique du passage dans le plus apparent est le quiproquo entre Horace et Arnolphe.

En effet Horace s’adresse à son confident Arnolphe sans savoir que c’est son rival. * je cite : « ce becque cornu » ; « mon jaloux inquiet » ; « vous prendrez part je pense à l’heur de mes affaires ». * Par une longue tirade Horace parle de son projet et son amour secret avec Agnès et fait aveux de ses pensées par rapport à son jaloux sans savoir que celui-ci est devant lui, ce qui confère a cette scène son côté comique. Axe 3: Cette scène se présentant sous forme d’une longue tirade et porte un important message éducatif pour le lecteur. * la jalousie d’Arnolphe conduit celui-ci à des actes ridicules.

Son attitude montre le degré de sa folie. Molière montre donc ici * Horace se confit à Arnolphe mais ce dernier cache qu’il est l’ultime rival.

Par là Molière apprend à ses lecteurs d’être confiants et d’éviter les confidences qui pourraient le conduire à être victime de complots. Conclusion : Ce récit en forme de longue tirade se révèle important dans la compréhension de la scène et de l’œuvre en général dans la mesure où elle permet de résumer les péripéties et de faire anticiper d’autres. Le quiproquo entre Horace et Arnolphe ainsi que les attitudes ridicules de ce second font que cette scène constitue un passage comique et burlesque à l’œuvre.

Cet effet comique est donné par Molière affin de faire passer un message et faire une critique du personnage d’Arnolphe (jaloux) et d’Horace qui se confit sans couvrir ses arrières et en faire une généralité sur la société contemporai. »