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Lecture Analytique Bossuet

Publié le 31/01/2013

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Lecture analytique: "Madame se Meurt! Madame est Morte!" Bossuet (1670) Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre Le "Siècle Baroque" concerne tous les arts durant le XVIIème siècle. De nombreux écrivains, malgré leur registre différent, arrivent à se faire une place dans la société de cette période. Jean de la Fontaine par exemple décide de faire passer ses opinions par des fables, de façon implicit. Un autre auteur à la fois homme d'Eglise, Bossuet, réussit à se faire une place grâce à ses sermons catholiques reconnus. De nombreux prostestants rejoignèrent sa cause suite à la lecture de ceux-ci. Bossuet était également proche de la cour et plus particulièrement de la femme de Philippe D'Orléans, Henriette-Anne d'Angleterre sur qui il a écrit un éloge de sa mort. Cette défunte, sucita également les faveurs de d'autres auteurs comme Molière qui lui dédia L'Ecole des Femmes. Bossuet était carrèment considéré comme guide spirituel de cette femme après un accident tragique dans sa vie. En 1670, Henriette d'Angleterre meurt de façon tragique et presque mystérieuse. Son guide décide donc de lui faire hommage à travers l'oraison funèbre "Madame se Meurt! Madame est Morte!". En quoi Bossuet dénonce-t-il le malheur ? Nou...
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« évidemment impuissante sachant que la situation ne peut en aucun cas  être r ésolue   positivement. Nous pouvons  également dire que dans cet extrait, la tristesse est un   sentiment clairement ressenti par le peuple mais  également par la famille royale. La   description de l'agonie des vers 18  à 19 "partout on entend des cris; partout on voit la   douleur et le d ésespoir, et l'image de la mort" nous d écrit exactement ce que pouvait   ressentir la cour lors de l'annonce de cette nouvelle. Un sentiment commun les a saisi en   m ême temps. Les verbes au pass é compos é (v.19) " est abattu"­"est d ésesp éré"   accentuent  également la douleur qu'ils doivent ressentir. L'anaphore du vers 19 " la cour,   tout le peuple, tout est abattu, tout est d ésesp éré" montre donc  également que cela est   commun  à tous et et que surtout le peuple se met d'accord pour exprimer leur sentiment.

  Cela rel ève presque de l' émotion collective.  Cela appara ît comme une contagion de deuil   c'est­ à­dire qu'ils l'ont tou, pour la m ême raison. La tristesse royale est de loin la plus forte   car la cour est vraiment triste et se met au m ême niveau que le peuple, ce qui n'est pas   habituel "mais et les princes et les peuples g émissaient en vain"(v.23). L'anaphore est   r ésum é par "cette parole du proph ète"  évoqu ée juste apr ès. Dieu a un r ôle tr ès important dans la mort selon Bossuet. Tout d'abord, d ès le vers 3, nous   pouvons voir un euph émisme de la mort "Dieu les frappe" qui mod ère le propos au lieu de   dire les choses clairement, que Dieu les tuent. Nous avons  également des verbes (v.3)   "frappe"­(v.4) " sacrifier" et (v.6) " choisie" qui insistent sur les actions de Dieu ce qui rend   un c ôté assez tragique et injuste car notre vie est entre ces mains et celui­ci l'utilise de   mani ère forte. "Intruction" (v.4) nous fait comprendre  également que cela est une punition   et une sorte d'avertissement et cela met le monde entier sur un pied d' égalit é. Au vers 3   "leur  élevation en est la cause" montre que les "Messieurs" du vers 1 sont sup érieurs aux   autres mais que contrairement  à la vie, la mort est  égale pour tous et n'a aucune   pr éférence pour l'un ou l'autre. La mort est  également represent é comme quelque chose   d'innatendu et de soudain avec (v.30)" sit ôt!" (v.11) " tout  à coup comme un  éclat de   tonnerre" ou (v.32) "Madame cependant a pass é du matin au soir" qui montre que   l' évènement  était innatendu et qu'elle est vraiment pass ée de la vie  à la mort. Une   antith èse est pr ésente dans les vers 33­34 avec " le matin elle fleurissait"­"le soir nous la   v îmes s éch ée". Cela relate son moment sur la terre en tant que vivant avec une   m étaphore de fleur, et le soir relate sa mort, comme si la fleur avait f ânée. Cela montre  . »

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