Lecture Analytique Bossuet
Publié le 31/01/2013
Extrait du document


«
évidemment impuissante sachant que la situation ne peut en aucun cas être r ésolue
positivement. Nous pouvons
également dire que dans cet extrait, la tristesse est un
sentiment clairement ressenti par le peuple mais
également par la famille royale. La
description de l'agonie des vers 18
à 19 "partout on entend des cris; partout on voit la
douleur et le d
ésespoir, et l'image de la mort" nous d écrit exactement ce que pouvait
ressentir la cour lors de l'annonce de cette nouvelle. Un sentiment commun les a saisi en
m
ême temps. Les verbes au pass é compos é (v.19) " est abattu""est d ésesp éré"
accentuent
également la douleur qu'ils doivent ressentir. L'anaphore du vers 19 " la cour,
tout le peuple, tout est abattu, tout est d
ésesp éré" montre donc également que cela est
commun
à tous et et que surtout le peuple se met d'accord pour exprimer leur sentiment.
Cela rel ève presque de l' émotion collective. Cela appara ît comme une contagion de deuil c'est àdire qu'ils l'ont tou, pour la m ême raison. La tristesse royale est de loin la plus forte car la cour est vraiment triste et se met au m ême niveau que le peuple, ce qui n'est pas habituel "mais et les princes et les peuples g émissaient en vain"(v.23). L'anaphore est r ésum é par "cette parole du proph ète" évoqu ée juste apr ès. Dieu a un r ôle tr ès important dans la mort selon Bossuet. Tout d'abord, d ès le vers 3, nous pouvons voir un euph émisme de la mort "Dieu les frappe" qui mod ère le propos au lieu de dire les choses clairement, que Dieu les tuent. Nous avons également des verbes (v.3) "frappe"(v.4) " sacrifier" et (v.6) " choisie" qui insistent sur les actions de Dieu ce qui rend un c ôté assez tragique et injuste car notre vie est entre ces mains et celuici l'utilise de mani ère forte. "Intruction" (v.4) nous fait comprendre également que cela est une punition et une sorte d'avertissement et cela met le monde entier sur un pied d' égalit é. Au vers 3 "leur élevation en est la cause" montre que les "Messieurs" du vers 1 sont sup érieurs aux autres mais que contrairement à la vie, la mort est égale pour tous et n'a aucune pr éférence pour l'un ou l'autre. La mort est également represent é comme quelque chose d'innatendu et de soudain avec (v.30)" sit ôt!" (v.11) " tout à coup comme un éclat de tonnerre" ou (v.32) "Madame cependant a pass é du matin au soir" qui montre que l' évènement était innatendu et qu'elle est vraiment pass ée de la vie à la mort. Une antith èse est pr ésente dans les vers 3334 avec " le matin elle fleurissait""le soir nous la v îmes s éch ée". Cela relate son moment sur la terre en tant que vivant avec une m étaphore de fleur, et le soir relate sa mort, comme si la fleur avait f ânée. Cela montre . »
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