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Lecture analytique : « Le Dormeur du val » de Rimbaud

Publié le 14/06/2012

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Problématique : En quoi le val est-il un cadre propice à la dénoncitation de la guerre ?

 

I)                   Un cadre naturel qui relève de l’esthétique impressionniste

 

1)      Un cadre végétal dans toute sa luxuriance

-          c’est un premier quatrain teinté de verdure ; en effet, dés le premier vers, dès les premiers mots, le cadre nous est présenté, dépeint : il s’agit d’ « un trou de verdure «, l’expression étant introduite par le présentatif « c’est « ; aussi, des pentes boisées sont-elles suggérées, avec la « montagne «, vers 3 ; l’herbe est mentionnée vers 2 et 7, ainsi qu’au vers 8, où l’on peut relever une périphrase métaphorique : « lit vert « qui désigne bien sûr l’herbe, la verdure, et lui donne un aspect doux et confortable avec le terme « lit «

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« - la notion de jeunesse est évoquée au vers 5, lequel débute par « Un soldat jeune », la notion de jeunesse chez ce soldat est donc fondamentale puisque Rimbaud entame sa description par ceci - à l’idée de jeunesse s’ajoute celle d’ innocence : le sourire du jeune soldat est comparé au sourire d’ « un enfant malade » 2) Le sommeil et des indices de mort - on peut repérer différents indices : la pâleur du soldat, sa nuque « baignant dans le frais cresson bleu » et ses pieds dans les glaïeuls, dont l’étymologie latine veut dire « glaive », enfin ce titre « Le Dormeur du val » ; tout cela n’est visible, bien sûr, qu’après relecture du poème - le sommeil est ici un euphémisme qui désigne la mort : tout au long du texte avec le rejet vers 7 « Dort » mis en valeur, « il dort » vers 9, « il fait un somme », « il dort » un nouvelle fois vers 13 et « Tranquille » au dernier vers, le sommeil est assimilé à la mort 3) La chute / dénonciation de la guerre - après lecture de ce sonnet, la chute comme dans une nouvelle incite le lecteur à réfléchir puisqu’elle permet de comprendre le poème et ses enjeux - le registre pathétique employé par Rimbaud persuade le lecteur de l’atrocité de la guerre : Le Dormeur du val est donc une dénonciation de la guerre. »

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