Lecture Analytique Molière
Publié le 02/01/2013
Extrait du document
«
1er axe: L'incompréhension entre les deux protagonistes
Au cours cet extrait ce dialogue entre Madame Pernelle et son fils, nous remarquons que celui-ci est sans
importance.
En effet au cours de ce dialogue de sot, nous pouvons penser que cette scène fait partie du théâtre
de l'absurde car les deux personnages restent dans une incompréhension évidente qui ne fait absolument pas
avancer l'histoire car les deux protagonistes restent sur leurs idées, leurs opinions et ne souhaitent pas les
changer.
Effectivement Orgon pose beaucoup de questions : « Qu'a cette haine à faire avec ce qu'on vous
dit? », « mais que fait ce discours aux choses d'aujourd'hui? » »faut-il vous le rebattre aux oreilles cent fois, et
crier comme quatre? », nous constatons finalement que M.P ne répond pas vraiment a ces questions et
cherche simplement à défendre son opinion.
Orgon essaye de faire comprendre a sa mère que Tartuffe est un
imposteur, mais en vain : « J'enrage »,cependant il insiste le plus possible : nous le voyons avec les
nombreuses anaphores de « vu » : « Je vous l'ai déjà dit, que j'ai vu tout moi-même » « j'ai vu de mes yeux »
« je l'ai vu, dis-je, de mes propres yeux vu, ce qu'on appelle vu », cette anaphore renforce encore plus l'intensité
de son discours et de son opinion face à l'identité véritable de Tartuffe.
Mais sa mère reste persuader que tout
cela est une erreur et que Orgon est simplement trop naif : « on vous aura forgé cent sots contes de lui ».
2ème axe: Morale de Madame Pernelle
L'opinion de Madame Pernelle permet d'enseigner aux lecteurs des morales différentes :
D'une part, que la plupart des personnes qui pensent avoir des vertus non les ont pas réellement.
pour elle,
c'est une forme d'injustice face à Tartuffe qui n'est pas un imposteur, elle critique et montre le caractère
envieux et hypocrite de la société du XVIIème, comme nous pouvons le lire : « la vertu, dans le monde, est
toujours, poursuivie; les envieux mourront, mais non jamais l'envie ».
D'autre part Madame Pernelle nous enseigne qu'il ne faut pas écouter tout ce que les gens nous rapportent «
Des esprits médisants, la malice est extrême » .
elle nous l'enseigne également grâce à la métaphore « les
langues ont toujours du venin à répandre; et rien n'est, ici-bas, qui s'en puisse défendre », en effet, ici, elle fait
référence au serpent qui est un animal malicieux, vicieux et mesquin, elle compare alors le serpent aux
humains qui ne font que du mal aux personnes les plus faibles.
Donc la mère d'Orgon nous montre qu'il faut se.
»
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