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Lecture analytique : Voltaire Candide : l’auto-da-fé

Publié le 26/06/2012

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Introduction : A peine échappé de la bataille entre bulgares et abares, candide arrive en hollande. Il est recueilli par un anabaptiste et retrouve Pangloss, de qui il apprend les malheurs de Cunégonde, victime des soldats bulgares.  Puis,  avec l’anabaptiste que son commerce entraine au Portugal, candide embarque et arrive à Lisbonne juste au moment du tremblement de terre. Pangloss est arrêté pour des propos subversifs, ainsi  que candide pour l’avoir écouté « avec un air d’approbation «  L’université de Coimbre décide d’organiser un auto-da-fé, pour empêcher un autre tremblement de terre.                                                                                                                                                  Cet auto-da-fé a réellement eu lieu, le 20 juin 1756, six mois après le tremblement de terre de Lisbonne.   Ce est un réquisitoire contre les superstitions et le fanatisme religieux. Nous étudieront dans un premier temps l’auto-da-fé présenté support historique permet à Voltaire de dénoncer le fanatisme religieux,  dont l’inquisition espagnole a donné de tristes exemples, et de mettre à mal la philosophie de l’optimisme. Nous montreront que ce chapitre comme un spectacle, puis comment voltaire fait le critique du fanatisme religieux.

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« Cette apparente légèreté du ton permet un sévère réquisitoire contre les superstitions et le fanatisme religieux.

II) Critique de l’auto -da -fé et de l’inquisition .

a) absurdité des motifs d’accusation .

- Les actes de victimes sont anodins - le comique provient du décalage entre faute commise et condamnation.

- tout est prétexte à un crime : manquement à la discipline de l’église, suspicion de Judaïsme, jusqu'à l’arbitraire total : parler et écouter - L11&12 : critique le fanatisme aveugle et gratuit des inquisiteurs - il n’y a même pas de jugement L14 « huit jours après » b) l’inefficacité de l’auto -da -fé -L6 : « moyen i nfaillible » or un autre tremblement de terre survient juste après l’auto -da -fé « la terre trembla de nouveau dans un fracas épouvantable » - la subtilité de voltaire consiste à placer l’ l’auto -da -fé entre les deux secousses, on voit ainsi que cet exorcis me pour détourner la colère divine est nulle et inutile.

c) la dénonciation de l’inquisition.

- implicite car : Ironie On dénonce le caractère odieux : fessée : acte ridicule autant que cruel - « personnes brûlées à petit feu » L5 : terme non approprié référence culinaire effet comique.

- L2 « les sages du pays (religieux) n’avaient pas trouvé moyen plus efficace » « moyen infaillible » connotation ironique - l’inquisition : pouvoir inquiétant car anonyme : « on » troisième personne indéfinie : « on avai t » L8, « on vint lier » L10, « on orna », L15 Tournures passives : « furent ornés » « furent revétus » « furent fessés » l’inquisition déshumanise ses victimes.

Conclusion : Voltiare dans cet extrait a monté la satyre de l’inquisition, 2 nd figure du mal dans ce livre.

Cela fera réfléchir candide, surtout alors que Pangloss est mort, il va donc devoir se forger ses opinions seul.. »

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