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lecture linéaire dormeur du val

Publié le 25/11/2025

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« Analyse linéaire du poème "Le Dormeur du Val" d'Arthur Rimbaud Introduction Arthur Rimbaud, poète du mouvement symboliste, a marqué la littérature française par sa vision novatrice du monde. "Le Dormeur du Val" est un poème écrit en 1870, alors que Rimbaud n'a que 16 ans.

Ce poème de guerre aborde avec une profonde sensibilité la mont d'un soldat.

Loin d'un traitement héroïque ou patriotique, Rimbaud met en scène une nature paisible qui contraste avec la violence de la guerre, suggérant ainsi une réflexion sur l'absurdité de la mort . Cette analyse linéaire examinera comment la progression du poème mène subtilement le lecteur de la quiétude à la tragédie. Développement Premier quatrain : Une nature idyllique C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : C'est un petit val qui mousse de rayons. Le poème s'ouvre sur un tableau bucolique.

Rimbaud décrit un paysage enchanteur avec un lexique sensoriel riche.

Le « trou de verdure » évoque un espace naturel clos et protégé, suggérant une atmosphère de paix et de sécurité.

La rivière "chante", personnifiée, ce qui renforce l'idée d'un lieu vivant et harmonieux. Les « haillons d'argent » sont une métaphore qui évoque les reflets du soleil sur l'eau, ajoutant une touche de beauté et de légèreté.

La lumière est omniprésente (« le soleil » et « mousse de rayons »), et la montagne est qualifiée de « fière », ce qui accentue la majesté du paysage. Deuxième quatrain: L'apparition du dormeur Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; 11 est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. L'arrivée du soldat « jeune » contraste avec la nature qui l'entoure. L'innocence de ce « dormeur » est soulignée par l'image de la « bouche ouverte », qui pourrait évoquer la candeur d'un sommeil enfantin.

La précision de sa position dans la nature (« la nuque baignant dans le frais cresson bleu ») confère une douceur presque maternelle à ce paysage.

Cependant, l'épithète « pâle » vient perturber cette tranquillité.

Le soldat est décrit comme endormi («dort »), mais cette päleur est un indice subtil de son état véritable.

Le terme « lit vert » renforce cette ambiguité : s'agit-il d'un repos ou d'une tombe naturelle ? Premier tercet : L'illusion du sommeil Les pieds dans les glaïeuls, il dort.

Souriant comme Sourirait un enfant.... »

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