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Lecture linéaire Julien au tribunal

Publié le 09/01/2023

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« Julien au tribunal Introduction : Le R et le N est un roman de Stendhal écrit en 1830 sous la Restauration.

Le roman met en scène Julien Sorel un jeune homme brillant, modeste qui souhaite gravir les échelons de la société. Alors que tout semblait sourire à nitre héros, Julien a commis l’irréprochable en tentant d’assassiner Mme de rênal.

Ce texte situé en fin de roman relate le discours de Julien lors de son procès au tribunal. Lecture Mouvements : - L’exorde, la présentation des faits - Julien accuse - La réaction des jurés Problématique : En quoi ce discours est-il surprenant ? Dans ce passage Julien s’adresse aux Jurés, utilisation d’apostrophe « Messieurs les jurés » « Messieurs » et nous nous trouvons dans un tribunal « l’avocat général » l.21, c’est la personne qui accuse. l.1 « jurés » : membres d’un jury, ils décident de la sentence de Julien l.2 « l’horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver » : braver (= vaincre / affronter) ? Dans la deuxième phrase Julien justifie sa prise de parole par « l’horreur du mépris », car il n’a pas réussi a affronté les regards dédaigneux, aux teints du tribunal.

Il apparaît comme un héros orgueilleux, qui refuse jugé par des hommes qu’il méprise. l.3 « Messieurs, je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe » : Julien s’adresse aux jurés sur un ton ironique pour exprimer son mépris, ainsi que sur un ton auteint, insolent, il est sûr de lui, il s’exprime avec un langage soutenu. l.4 Julien refuse toute connivence avec les Jurés l.6 Julien ne « demande aucune grâce » alors même qu’il risque la mort : négation totale « aucune ».

Julien devient de plus en plus déterminé « en affermissant sa voix », il laisse sa fureur derrière lui. l.6 à 9 Nous pouvons voir que Julien ne se défend pas : - « Je ne me fais point illusion […] sera juste » sont 3 proposition indépendantes juxtaposées qui exprime cette détermination, qui créer un style lapidaire.

Cette phrase souligne que Julien accepte son sort sans se plaindre.

L’utilisation du présent « fais » « m’attend » et du futur « sera » renforce cette idée de détermination, ton assuré.

(+ton théâtrale car la mort est personnifiée « m’attend » « sera juste » - Julien s’accuse également en composant un portrait idéalisant de Mme de Rênal, ce qui rend son crime encore moins excusable.

Il se condamne en utilisant des superlatifs « la plus digne » et des hyperboles « de tous les respects / de tous les hommages » pour la décrire.

Il va jusqu’à l’élever au rang de mère par la comparaison « comme une mère » (=matricide, très grave) - La brièveté de la phrase suivante se caractérise par la violence de ses adjectifs : « mon crime atroce » : est une hyperbole, car Mme de rênal n’est pas morte. « prémédité » : circonstance aggravante, car il avoue avoir planifier son crime, il avait l’intention de.... »

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