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LES caractères lecture linéaire 2: Giton et Phédon

Publié le 19/06/2023

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« LES caractères lecture linéaire 2: Giton et Phédon introduction : Dans Les Caractères, La Bruyère, moraliste de la fin du 17ème siècle, poursuit un double objet : il veut peindre ses contemporains d’après nature et les aider, s’il est possible, à se corriger de leurs défauts.

Mais comme tous les moralistes classiques, il vise aussi à discerner chez les Français des traits éternels de la nature humaine.

C’est pourquoi, il n’hésite pas à imiter la littérature antique en puisant dans l’œuvre de Théophraste, un philosophe grec réputé pour sa concision et son sens de l’observation qu’il mit à profit dans l’étude des mœurs de son siècle.

La lecture du portrait soumis à notre analyse va contribuer à affirmer ce que nous venons de présenter. lecture expressive caractérisation du texte : Cette remarque, centrée sur les personnages de Giton et Phédon, est la remarque 83 du chapitre « des biens de fortunes », livre VI des Caractères.

La bruyère compose des portraits en dyptique ; le premier dans lequel il compose le portrait d'un financier et le second de son contraire.

Le 17e siècle voit en effet le triomphe de ces hommes d'affaires chargés de fournir à l'état l'argent dont il est toujours avide.

Nous étudierons donc ici les portraits de Giton et Phédon qui ont pour mission de conclure ce chapitre. Les enjeux nous amènent à nous poser une question sur l’intérêt littéraire de cet extrait Problématique : Mais comment le moraliste montre-t-il que l'argent est à la source des comportements sociaux ? Pour répondre à cette question nous nous intéresserons à la progression du texte Cette remarque se construit en 2 parties ; c’est donc un dytique. Le 1er mouvement : constitue le portrait de l’homme arrogant cad giton Le 2nd mouvement : constitue le portrait de la servilité ; Phédon 1ER MOUVEMENT : le portrait de l’homme arrogant cad giton Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut , la démarche ferme et délibérée . Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l'entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit. tout d'abord, il convient de dire que ce portrait est construit comme une énigme; il convient donc de l'analyser ligne par ligne. Dans les 2 premiers lignes, le moraliste se concentre sur l'aspect physique, on y trouve un champs lexical de la physionomie. La phrase avance selon l'assurance de giton qui s'affirme pas à pas. Son assurance est soulignée par des adjectif, tous chargés de puissance et par le martèlement du rythme. Les adjectifs permettent d'ancrer le portrait dans le vrai : hypotypose Ensuite nous pouvons observer que sa confiance en lui est affirmée par des petites touches successives en toutes circonstances: dans diverses attitudes de la vie sociale grâce aux phrases et au verbe de paroles (= il s'exprime bcp ).

+ portrait in media res complément circonstanciel de manière c'est un personnage hautain / condescandant ( prc restrictif ) Il déploie un ample C'est un personnage en constante représentation qui ne vit que mouchoir, et se mouche pour lui même : avec grand bruit ; il crache les adjectifs fort loin, et il éternue fort le parralélisme qui montre qu'il ne se gêne pour personne haut. Son sommeil lui-même possède une anaphore et est considérer comme une action ( effet comique ) Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il Nous voyons déjà que giton apparaît comme un être sans gêne, ronfle en compagnie. gonflé de confiance en lui et ne craignant pas de déranger les autres. Il occupe à table et à la promenade plus de place Ici la bruyère distingue 2 groupes d'attitudes : qu'un autre. L’homme riche s'impose à tous : il s'oppose, s'impose face au tout Il tient le milieu en se et a « on » ( =pronom indéfinie qui exclue le lecteur et s'éloigne du promenant avec ses égaux registre polémique pour éviter la censure = lecteur invité a retrouver ; il s'arrête, et l'on s'arrête ; ça dans sa propre vie ) il continue de marcher, et . l'on marche : tous se Il impose le rythme de la marche selon ces caprices par règlent sur lui. l'asyndète le parralélisme syntaxique Il interrompt, il redresse opposition des pronoms ceux qui ont la parole : on il impose grossièrement sa parole, il est écouté et approuvé et ne l'interrompt pas, on capte l'attention en masse qui l'entoure jusqu'à le réduire à l'écoute aussi longtemps néant. qu'il veut parler ; on est de parataxe qui restitue son ton sec à giton son avis, on croit les nouvelles qu'il débite . Cela critique la société du XVII è dans laquelle les aristocrates dirigeaient tout le monde S'il s'assied, vous le voyez s'enfoncer dans un il y a tout de même une certaine ironie qui se situe au moment où sa fauteuil, croiser les jambes richesse lui assuré une première place parmi ses égaux, il y a donc l'une sur l'autre, froncer le une certaine antiphrase car comment penser l'égalité quand la sourcil, abaisser son supériorité s'impose ? chapeau sur ses yeux pour ne voir.... »

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