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l'éducation sentimentale

Publié le 05/02/2014

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L’Education sentimentale, roman d’apprentissage de l’écrivain français Gustave Flaubert met en scène Frédéric, un jeune homme nogentais qui rêve d’une vie mondaine à Paris, il parvient à accomplir son désir d’appartenir à ce qu’il considère comme la haute société. Arrivé à Paris une succession d’évènements et de rencontres, lui permettent d’atteindre son objectif. Dans l’extrait que nous allons étudier, Frédéric est de retour à Nogent, sur l’invitation de sa mère qui souhaite le voir bientôt marié à Louise, la fille de leur voisin M. Roque, en qui elle voit un bon parti à cause de l’argent de son père. Louise et Frédérique se retrouvent alors le moment d’une promenade. Voyons comment évolue la relation de Louise et Frédéric, tout en découvrant le portrait de la jeune femme.     Dès la première phrase Flaubert nous rappelle la situation financière de M. Rocque il est indiqué qu’il possède un jardin au bout de l’île de sa propriété, ce qui confirme que sa fille, Louise Rocque est un bon parti pour Frédéric. Frédéric et Louise marchent côte à côte, et se rappellent leurs souvenirs d’enfance communs, lorsque Frédéric s’occupait de Louise, certain des souvenirs de Louise sont assez insignifiants et banals mais ses souvenirs sont tout de même importants pour Louise, elle y attache du prix, elle les rattache aux moments qu’elle a passé en compagnie de Frédéric, dont elle était déjà amoureuse Néanmoins elle semble peu intéressée par les souvenirs qu’évoque Frédéric, à savoir celui de sa première communion, surement parce que ces souvenirs la présente comme une enfant, pure et innocente ; mais Louise ne désire pas que Frédéric continue de la voir de la sorte, finalement elle ne daigne pas répondre. La discussion se poursuit sur des choses insignifiantes, du moins, insignifiante aux yeux de Louise, et alors qu’elle essaye de s’intéresser à ce que Frédéric sait, elle trouve elle trouve la réponse trop ennuyeuse et ne cherche pas à en savoir plus sur la question, elle se contente d’un « ah ! « en guise de réponse. La jeune femme profite ensuite pour se lamenter sur son triste sort de femme et sa vie rempli d’ennuis. Flaubert nous dresse ici le portrait d’une jeune femme du XIXème siècle plutôt banale et assez superficielle, jamais sorti de sa campagne elle ne connait pas grand-chose à la vie, le simple fait de monter à cheval est pour elle un « plaisir «, la jeune fille n’a pas réellement de grandes ambitions (contrairement à Frédéric au même âge). Jeune femme capricieuse, Louise se plaint que l’amour de son p&egra...

« cherche pas à en savoir plus sur la question, elle se contente d'un « ah ! » en guise de réponse. La jeune femme profite ensuite pour se lamenter sur son triste sort de femme et sa vie rempli d'ennuis. Flaubert nous dresse ici le portrait d'une jeune femme du XIXème siècle plutôt banale et assez superficielle, jamais sorti de sa campagne elle ne connait pas grand-chose à la vie, le simple fait de monter à cheval est pour elle un « plaisir », la jeune fille n'a pas réellement de grandes ambitions (contrairement à Frédéric au même âge).

Jeune femme capricieuse, Louise se plaint que l'amour de son père le lui suffit pas, elle désire surement l'amour d'un homme, celui de Fréderic.

Finalement c'est encore une enfant sous certain rapports, elle rêve d'une vie de femme mais sans les responsabilités qui vont avec, et regrette sa vie d'avant, désirant conserver sa candeur d'enfant, n'ayant que faire des convenances.

On peut donc dire qu'elle n'a rien de l'idéal romantique. La discussion des jeunes gens est entre coupée d'un passage romantique, Louise finit par se taire et laisse place au silence.

Ce silence est en accord avec le caractère calme du paysage. Ce mot, « silence » est accompagné de mots qui accentuent le silence comme « craquement », « murmure », « tranquille ».

L'ensemble de la nature est en harmonie, comme un chant, une douce mélodie, la nature entière exalte l'amour et la passion de la jeunesse.

Moment particulier symbolise la connivence et la communion de la nature avec le romantisme.

Nature qui s'apprête à célébrer la communion de deux être.

Ce passage associe Frédéric au romantisme mais met en évidence le faussé qu'il y entre Louise et le romantisme du XIXème siècle. A l'issue de la pose romantique, calme, paisible, Flaubert introduit brusquement les deux personnages dans la nature presque parfaite, tout comme la lumière qui tombe par « les trous inégaux de la verdure », les personnages viennent troubler le caractère harmonieux du paysage qui prend une part aussi importante que les protagonistes le temps d'une envolée romantique.     Le paysage dépeint laisse place à une brève description physique de Louise, elle est vêtu différemment des femmes parisiennes on peut la comparer à la description de Mme Arnoux lors de sa première rencontre avec Frédéric.

Il y a une différence flagrante entre les « bandeaux noirs » qui « semblaient presser amoureusement. »

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