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L'eldorado est-il à la hauteur des espoirs et des attentes des migrants ?

Publié le 20/04/2012

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            Au départ, L’eldorado, comme l’appelaient les conquistadors, est une citée perdue de Paititi en Amazonie péruvienne. On suppose que les Incas y purent se réfugier avec les trésors de leur empire pour fuir la conquête espagnole en 1532. A l’époque, quand on parlait de rechercher l’eldorado, on allait à la recherche de l’or perdu des Incas. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui quand on part à la recherche de l’eldorado, on va rechercher la richesse et le bonheur. 

« vraiment à la hauteur des attentes des migrants.

Seuls quelques chanceux peuvent se vanter d’avoir trouvé le bonheur en Europe. De plus, ils doivent s’adapter aux innombrables changements, que ce soit les changements climatiques ou les changements de mode de vie.

Par exemple, la nourriture qui n’est pas pareille, ils doivent apprendre une nouvelle langue, et commencer une nouvelle carrière.

Si les immigrants sont mineurs, il est encore plus difficile pour eux de s’adapter. S’ils n’ont pas terminé leurs études par exemple, il sera impossible pour ces personnes de trouver un travail correct.

Il devra travailler au noir ou sera payé juste assez pour manger une fois dans la journée. En revanche, c’est probablement pour cause de guerre que les migrants décident de s’en aller.

Pour eux il n’y a de toute façon pas pire endroit que les pays en guerre.

Ils se disent que quelque soit le pays ils y vivront mieux, même au prix de nombreux sacrifices comme abandonner sa maison ou démissionner de son travail.

Ces gens la partent avec leur famille entière et n’ont pas comme problèmes de se retrouver seul face au monde inconnu.

Ils affrontent les dangers ensemble : ils ont donc moins peur.

Pour ces émigrants là, l’eldorado est à la hauteur de leurs espoirs, car rien n’est plus horrible que de vivre dans un pays en guerre.

Ils pourront commencer une nouvelle vie, et de ce fait oublier l’ancienne, ce qui fait qu’ils auraient trouvé leur eldorado.

Le nombre de clandestins qui trouve le bonheur dans l’immigration est très restreint, mais cela prouve qu’il existe vraiment, seulement ceux qui reviennent de loin savent le trouver.

Ces personnes sont au plus bas de leur existence et leur vie ne peut être plus décevante qu’elle ne l’est déjà, c’est pour cette raison qu’ils ne sont pas déçu d’avoir abandonné leur patrie.. »

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