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Les espoirs irraisonnés trompent énormément les mortels

Publié le 11/02/2022

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« nou' È~fl'L8ES -t,Eû8oVOL1' 4AoyoL llpoTOÛS Les espoirs irraisonnés trompent énormément les mortels Cet énoncé gnomique est un fragment du Protésilas d'Euripide (650 K.), mais de semblables expressions, qui soulignent elles aussi à quel point il est illusoire d'espérer, apparaissent également chez d'autres auteurs: cf., par exemple, Pindare (Olympiques, 12,5-7), Sophocle (Ajax, 478), Dinarque ( Contra Demosthenem, 91 ), Eschine (Contra T,marchum, 171 ) et une fable d' Esope ( 160 Hausrath), où le renard dit au geai - qui attend sur un arbre que les figues mûrissent - que l'espoir est certes alléchant, mais qu'il ne nourrit pas son homme; on pou11ait également citer un passage d 'Aristénète (Ep..

1,4) et un passage de l'Epitre à nie ( 1, 2) où l'i X1r( s- en la vie éternelle est garantie par une divinité qualifiée d 'àlJ,E v611s-.

En latin, un passage du Rudens de Plaute constate que l'espoir a trompé bien des gens qui espéraient (v.

401), Qui speraverint spem decepisse multos ; le motif revient ensuite chez Térence (Adelphoe.

219) ; chez Cicéron (De oratore, 3, 2, 7 : 0 fallacem homi.. num spem, cette fo1111ule étant également citée dans les Sinne-en min.. nebeelden de Jacob Cats [32, Inter manum et mentum] et au second acte des Trois sœurs de Tchekhov); chez Ovide (Heroides, 17,236: Fallitur augurio spes bona saepe suo.

>, cf.

aussi 30177 ; 30180a ; 30186b ; 30190, etc.).

Erasme utilise dans ses Adagia (4, 3.

5) : Jnani .îpe flagrat, et un autre> - saTis aucune connotation ironique évidemment). ·. »

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