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L'Enfer Est Tout Entier Dans Ce Mot: Solitude

Publié le 17/01/2022

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Toutefois, la solitude possède des cotés bénéfiques dans le cas ou on s'en sert pour se ressourcer, se retrouver, faire le point sur notre vie. On peut être très bien dans la solitude car elle peut nous permettre de vivre avec soi-même, d'être en harmonie avec soi. On peut aussi « faire le vide «, entrer dans ce retranchement intérieur et ce, même entouré d'une foule. Ce travail nous permet de prendre du recul sur tous nos soucis.

« Dans notre société où la vie active du monde du travail et le contact avec les autres prédominent, on peut voir la solitude comme le pire châtiment oucomme le plus étrange comportement venant d'un homme.D'ailleurs, selon Victor Hugo : " L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude." Cette affirmation personnelle très péremptoire est écrite ici telle unedéfinition qui signifie que la solitude est une souffrance absolue, qu'il n y a pas pire car il ne peut exister pire que l'enfer.J'expliquerais, à partir de cet énoncé, quelques points qui méritent un éclaircissement.Premièrement, je vous montrerais dans quelle mesure la solitude peut être source de souffrances.

Ensuite, inversement, je vous démontrerais en quoi lasolitude est utile et bienfaisante pour nous et, finalement, je vous expliquerais par des exemples concrets, pourquoi il est utile de savoir faire un compromisentre solitude et sociabilité. Examinons, tout d’abord, les effets négatifs de la solitude.

Être seul n’est pas bon pour notre moral, c’est certain et c’est désormais prouvé scientifiquement.Mais un tel constat n’a pas besoin de scientifiques ou de psychologues pour être découvert.

Lorsque l’on fréquente une école, par exemple, dans laquelle lecontact est presque inévitable mais que l’on est mal vu par les autres et que l’on est rejeté, on voit tout de suite les effets négatifs qu’a cette solitudeimposée sur nous : une perte de confiance en soi monumentale et un malaise constant vis à vis des autres qui pourraient nous pousser à nous retirervolontairement.

Voilà ce que serait la conséquence finale d’un tel évènement : une solitude subie changée en solitude choisie.La solitude peut aussi être volontaire mais même ainsi, elle peut avoir de mauvaises conséquences.

Prenons quelqu’un n’aimant aucunement le contactavec les autres et préférant toujours rester seul.

Au fur et à mesure, cette solitude volontaire deviendra une habitude ferme et presque inchangeable.

À longterme, cette habitude va entièrement affecter son avenir en influençant totalement sa manière d’être en société et donc restreindre ses choix de vie futureen l’empêchant de prendre n’importe quel métier.

Une profession lui demandant une affection toute particulière au fait d’être en contact avec de potentielsclients peut tout de suite être éliminée.

Tout comme un métier l’obligeant à vivre constamment entouré de gens.

Exemple basique mais véridique : travaillerdans une entreprise quelconque dans laquelle les bureaux sont collés les uns aux autres.Mais cette solitude volontaire ne peut-elle pas être avantageuse si l’on sait la nuancer, si l’on sait la « pratiquer » pour des occasions plus particulières etplus ciblées donc plus rares ?Une solitude bien « dosée » est une solitude utile pour le bon fonctionnement de notre santé morale et physique.

Lorsqu’on prend un moment pour être seul,on peut utiliser ce temps pour nous reposer, pour reposer son esprit.

Mais c’est aussi une bonne occasion pour réfléchir.

En résumé, la solitude peut aussibien être source de malaise, de rejet (non volontaire) ou d’isolement (volontaire) vis-à-vis de la société et du monde du travail que source de repos, de bien-être et de réflexion.

Pour appuyer mes propos je vais vous donner un exemple qui s’applique parfaitement à tous les hommes car ayant certainement touspassés par là.

Lorsqu’on se querelle avec une autre personne qui nous est chère, nous voudrons certainement prendre du recul par apport à cette altercationcar cela doit sûrement nous affecter si nous tenons réellement à l’autre.

En prenant ce temps de réflexion où nous serons seul pour un moment - c’est-à-diresans cet ami avec qui nous nous sommes chamaillés - nous pourrons, dans un premier temps, se calmer en atténuant notre colère et, dans un deuxièmetemps, peser le pour et le contre pour essayer de se rappeler la personne responsable du problème qui a conduit au différend et enfin, réussir à pardonnerl’autre ou à s’excuser envers l’autre suivant la conclusion qui est parvenue après la réflexion.

Dans ce cas-là, nous pouvons voir que prendre du recul sur unévènement en s’isolant peut être extrêmement utile pour mieux l’appréhender et le gérer par la suite.D’autres moments où il est vraiment important si ce n’est indispensable de se « fondre » dans la solitude, c’est pour se reposer.

Il faut parfois s’éloigner dela société, de la vie active et fortement oppressante du monde du travail.

Si l’on travaille à cent pour cent pendant la semaine et que l’on a seulement deuxsemaines de vacances par année, le stress nous gagne et notre santé s’en trouve bien affectée.

C’est pourquoi, il faut savoir s’arrêter pour prendre cesvacances si bien méritées et ainsi user des vertus curatives de la solitude.Il faut donc savoir faire un compromis entre sociabilité et solitude.Il faut savoir garder contact avec la société pour rentrer correctement dans la vie active, pour trouver un métier ou pour réaliser un rêve car nous avonstous besoin d’aide et de conseils d’autrui pour continuer à avancer sur la bonne voie.

Mais il faut aussi savoir prendre du temps pour soi pour prendre debonnes décisions, faire de bons choix.

Il faut savoir quand s’éloigner de cette vie active que la société de nos jours rend d’autant plus stressante enattendant de nous toujours plus pour ainsi reposer notre corps et nos pensées.

Je vous donnerais un dernier exemple pour vous faire comprendreconcrètement dans quelle situation il est vraiment indispensable de faire un compromis mais tout en sachant que celui-ci ne s’applique pas uniquement àcette situations mais à de nombreuses autres situations apparaissant tout au long de notre parcours de vie.Si quelqu’un aimerait choisir sa voix pour l’avenir, il faut qu’il réfléchisse seul et il ne faut pas qu’il écoute tout ce qui se dit autours de lui, surtout si il estinfluençable, car ce sera son avenir et son choix et même si on lui donnera sûrement des conseils, il faudra qu’il fasse ce choix tout seul.

Mais, il faudra toutde même qu’il garde contact avec des amis ou des membres de sa famille pour qu’ils puissent l’aider à réaliser ce choix d’avenir, ce rêve et qu’ils le guidentsur le droit chemin pour y arriver.

Là, il pourra écouter leur conseils, eux, étant peut-être déjà passés par là. Pour conclure, je dirais que les propos de Victor Hugo sont extrêmes et que même si, à première vue, il est vrai que la solitude est une immense source desouffrances en tout genre, elle est aussi réellement nécessaire pour tout être humain tout au long de son parcours de vie.

Néanmoins, il faut savoir gérer lavie en société car nous ne pouvons éviter le contact avec ces milliards d’hommes cohabitant avec nous et, entièrement s’isoler est une chose qui risque denous affecter d’une manière bien plus forte et dangereuse que nous pourrions le croire.

Et quand je dis qu’il faut savoir gérer ces deux extrêmes, c’est qu’ilfaut savoir nuancer l’un et l’autre.

Autant l’isolation est synonyme d’autodestruction, autant le surplus de sociabilité peut nous amener à devenir fou et nousmener une vie entièrement dirigée.

Nous pourrions être influençable en plus d’être trop entourés, et, à ce moment-là, nous risquons de ne porter attentionqu’aux autres et à leurs idées sans plus prendre ce temps si cher à l’élaboration de nos valeurs et de nos idéaux.Mais cet énoncé ne peut être aussi rapidement analysé et débattu car nous pourrions prendre en compte encore tellement d’autres points.

La solitudemorale serait l’un d’eux.

Cette solitude que nous vivons lorsque nous ne sommes compris de personne quoi qu’étant entourés physiquement.C’est pourquoi, les propos de Victor Hugo sont beaucoup trop péremptoires à mon goût car ils touchent un domaine extrêmement complexe et variée et quine pourrait, selon moi, être résumés en une seule phrase.

Mais notant que je ne connais rien du contexte dans lequel Victor Hugo a vécu lorsqu’il a mis sapensée sur papier ni qu’elles étaient ses valeurs ni même qui il était lui.. »

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