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« L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude » V. Hugo.

Publié le 09/01/2012

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hugo

 

Dans notre société où la vie active du monde du travail et le contact avec les autres prédominent, on peut voir la solitude comme le pire châtiment ou comme le plus étrange comportement venant d'un homme.

  D'ailleurs, selon Victor Hugo : " L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude." Cette affirmation personnelle très péremptoire est écrite ici telle une définition qui signifie que la solitude est une souffrance absolue, qu'il n y a pas pire car il ne peut exister pire que l'enfer.

  J'expliquerais, à partir de cet énoncé, quelques points qui méritent un éclaircissement.

    Premièrement, je vous montrerais dans quelle mesure la solitude peut être source de souffrances. Ensuite, inversement, je vous démontrerais en quoi la solitude est utile et bienfaisante pour nous et, finalement, je vous expliquerais par des exemples concrets, pourquoi il est utile de savoir faire un compromis entre solitude et sociabilité. 

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« Cette désillusion du voyage vient du fait que le touriste pense trouver, ailleurs, une tout autre société que celle qu’il prétend quitter.

Pour lui, tout devrait être différent par rapport à ce qu’il connaît déjà dans son propre pays.

Mais cette soif de différence apparaît comme une utopie.

En effet, l’amateur d’exotisme retrouve partout les traces de sa propre civilisation occidentale.

Le voyage qui, en premier lieu, devait permettre la rencont re avec l’autre dans son identité propre, se confronte à la « disneylandisation » du monde où émerge un tourisme conçu en immense parc d’attractions.

Et à défaut de pouvoir découvrir une société vraiment différente de la sienne, le voyageur devient un coll ectionneur et choisit, faute de mieux, de se rabattre sur des souvenirs marchandés durant ces promenades.

Voilà, ce qu’il reste du voyage.

Dès lors, on peut se demander s’il vaut vraiment la peine de quitter son milieu, pour une plus ou moins courte période, en dépensant une somme d’argent investit durant une année, et voir tous ces efforts considérables ramener à ce seul souvenir : un objet acheté au cours du pays visité ? En dépit du fait que le tourisme génère des revenus et permet à certains pays de ne pas être en voie de disparition, on comprend la nostalgie des « vrais » voyages dont nous parle Bouvier.

On se sent loin, effectivement, de ces voyages vécus par les premiers explorateurs au XVI ˚ siècle qui, à leurs yeux, découvrir ces terres et ces peuples inconnus était comme découvrir des trésors qui vous émerveillent, des secrets qui vous enchantent, mais ces coffrets magiques sont, aujourd’hui, pollués et contaminés.

Le mal a débuté avec les colonisateurs qui, se croyant le nombril du monde, ont rejeté les formes culturelle s des peuples colonisés au détriment d’une uniformisation ratée.

Nous pensons fuir vers d’autres civilisations mais, paradoxalement, elles sont détruites par notre propre c ivilisation.

Si bien que nous devenons une sorte de rouleau compresseur par notre développement industriel et économique.

Mais plus encore, à l’heure de la mondialisation culturelle, qui aboutit à la transposition d’une culture dominante et à un phénomène d’acculturation, il n’y a plus vraiment d’ailleurs.

Conséquence : on assiste un appauvrissement culturel inquiétant et des besoins d’évasion artificiels.

La diversité humaine et la pluralité des cultures, découvertes dans l’éblouissement par les premiers explorateurs, « ne sont plus que des corps malades et des formes mutilées ».

Mais si l’ailleur s devient l’ici, n’est-ce pas parce que l’autre (par sa pensée, sa culture, ses habitudes) à tendance à devenir nous - mêmes ? A vrai dire, les seuls peuples qui conservent leur authenticité sont ceux qui choisissent de vivre en marge de la mondialisation et de la civilisation mécanique, tels les peuples autochtones ou indigènes.

Mais ces derniers, en sauvegardant leur héritage ancestral , payent fort leur fermeture au marché mondial.

Ils deviennent des résidus oubliés par le système.

En effet, nos sociétés se concentrent moins sur la revivification de leurs connaissances apprise au contact de l’autre que sur la distraction et le profit offerts par le tourisme de masse.

Au bout du compte, le voyage apparaît nécessaire mais à la fois impossible.

Nécessaire si l’on veut s’ouvrir à l’autre, privilégier l’échange humain et comprendre l’importance des différences.

En cela, ce type de voyage répond exactement au but souhaiter par Bouvier, à savoir une renaissance de soi intérieur et intellectuelle à travers l’apprentissage de l’autre.

Néanmoins, l’invasion culturelle occidentale, née de la colonisation et poursuivi e par la globalisation mondiale, fini e d’achever ce rêve du voy age, au profit d’une homogénéisation des cultures.

C’est pourquoi, alors que nous pensions trouver une issue, le voyage défendu par Bouvier devient, en même temps que nécessaire, quasiment impossible et difficile pour le citoyen ordinaire.

Ce dernier préférera, plus facilement, se tourner vers la mode touristique en quête de. »

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