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Les deux coqs - Jean de la Fontaine - Analyse

Publié le 23/04/2013

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Intro : -Présentation Lafontaine -Fable publiée en 1678 -Fabuliste raconte une querrelle de basse cour qui fait référence a la myhtologie antique (Guerre de Troie) -Lecture du texte -Court récit qui joue sur les registres, tonalités, épiques -Cette fable met en évidence la puissance du hasard et de la fatalité illustrée par l'histoire -Le combat qui oppose les deux coqs est l'objet d'une narration parodique et burlesque -Registre Héroico-comique -> citation La Fontaine : "Je chante des héros dont Esope est le père" -Problématique -Plan I/ Une fable parodique 1°) Une réécriture de combats mythologies Tout au lond du texte on peut remarque des références à l'Illiade/ Hélène / La guerre de Troie Dès les premiers vers du texte, La Fontaine fait référence à L'Iliade d'Homère en comparant le conflit des deux Coqs à la guerre de Troie dans un discours narratif : « Deux Coqs vivaient en paix ; une Poule survint, ?Et voilà la guer...
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« « poule et guerre » v1 2 entre nos coqs le combat v6 « sa haine et son courage … il aiguisait son bec » v15 16 renforcé par le retour a l'octosyllabe v24 28 = retour vers prosaïsme et médiocrité.

Ton héroïque différent de la réalité banale et médiocre = style « héroï-comique » -Héroïsme mis en doute = vaincu ridiculisé « Il alla se cacher » v11 « Pleura sa gloire » v12.

Lâcheté ex « s’exerçant contre les vents » v17 Comparaison entre basse cour et mythologie : déplacée Combats de Coqs/ Guerre de Troie : disproportionné II/ La portée de la fable 1) La dureté des rapports de domination L'histoire narrée dans cette fable démontre que la discorde règne sur le monde. L'état de paix évoqué dans le premier hémistiche du vers 1(« Deux Coqs vivaient en paix ») est aussi fragile qu'éphémère, puisque la seule apparition d'une Poule suffit à allumer la guerre (v.

2).

La soudaineté avec laquelle la bonne entente des deux Coqs est rompue, souligne combien la vie en société, que symbolise l'univers clos de la basse- cour, est sujette aux conflits et aux rapports de force.

L'évocation d'une simple querelle de volatiles est, pour La Fontaine, l'occasion de dénoncer la « jalouse rage » (v.18) des hommes et leur humilité.

De toutes les passions qui gouvernent le monde, la convoitise est celle qui génère le plus de troubles 2) Le libre jeu de la Fortune La moralité de la fable (v.

29 à 32) laisse entendre que les puissants de ce monde, représentés par le Coq victorieux, ne sont à l'abri d'aucun renversement de situation.

La « Fortune », puissance qui préside à la destinée des hommes sans logique apparente, peut briser à tout moment les situations les mieux établies.

Les multiples péripéties que comporte cette fable en témoignent : la soudaineté de ces revirements est d'emblée suggérée par la présence d'un verbe au passé simple (« une Poule survint » v.

1) et l'emploi du présentatif « Et voilà » (v.

2).

Le coup de théâtre sur lequel se clôt le récit (« le Coq victorieux périt sous l'ongle du Vautour » v.

23) bouleverse la hiérarchie établie par le combat des Coqs en faisant, contre toute attente, du vaincu un second vainqueur.

Cet ultime retournement de situation, né des caprices de la Fortune, répresenté par un vautour dans la fable (= allégorie) peut être perçu comme une sorte d'ironie du sort.

Plus d'une « Hélène au beau plumage » se montre, de même, volage en amour.

Après s'être offerte au vainqueur du combat (« Fut le prix du vainqueur ; le vaincu disparut » v.

10), la Poule se tourne vers le vaincu venu « faire le coquet » : sa frivolité n'est qu'un reflet de l'inconstance universelle.. »

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