Les différents types de comique dans le Tiers Livre
Publié le 12/02/2015
Extrait du document
«
première arme de défense à la fois pour servir une idée et simplement se libérer des contraintes de l'homme,
pour exprimer sa joie.
Le comique absolu ne comporte aucune restriction ni réserve et qu'il est considéré en
lui-même et non par rapport à autre chose.
Son but premier est de faire rire et non de faire réfléchir.
Il est lui
aussi présent de plusieurs manières dans l'oeuvre de Rabelais.Le comique didactique, quant à lui, vise à
instruire le lecteur.
Ces deux comiques à la fois antithétiques et complémentaires s'unissent dans un dernier
type de comique qui caractérise le Tiers Livre : Le langage.
Le bien fondé du rire apparaît dès l'antiquité, Aristote montre qu'il est le propre de l'homme et lui donne le
statut de vertu.
Cette idée toujours présente à la Renaissance, le rire y était considéré comme quelque chose
d'unique et d'essentiel.
Rabelais était médecin et les médecins de cette époques ce sont souvent intéressés
aux causes et aux effets psychologique du rire.
L'auteur utilise donc le rire dans le but de faire rire, de s'amuser
sans autre pensé.
L'oeuvre commence par un avertissement aux lecteurs : «L'autheur susdict supplie les
Lecteurs benevoles, soy reserver à rire au soixante & dixhuytiesme ».
La volonté de Rablelais de faire rire se caractérise dans un premier temps par l'aspect folklorique de son
écriture : le burlesque, obscénité.
Le comique obscène est un comique très présent à la Renaissance, ce goût
pour la paillardise est hérité du moyen-âge, dans la lignée des fabliaux par exemple.
Néanmoins, il paraît
évident que cette manière d'écrire n'est pas dû uniquement à une simple mode, mais c'est aussi un goût de
l'auteur, qui semble s'y abandonner avec plaisir.
Nous pouvons voir en cette obscénité les traces du rire
absolu, qui montre à quel point l'auteur s'est amusé à écrire ce roman.
C'est la forme la moins subtile de
comique mais elle reste néanmoins très drôle pour le lecteur.
Le mot obscène provient du latin « ob scena » qui
signifie ce qui blesse ouvertement la pudeur.
Nous pouvons constater que l'obscène est utilisé incessamment,
parfois tel des interjections, des habitudes verbales.
L'aphorisme proverbial «Merde en mon nez !» au chapitre
XXXVI ou l'appellatif «Maschemerde » au chapitre XXV font partie des expressions obscènes utilisées
fréquemment par Rabelais.
Ce type de langage faisait rire mais pouvait aussi relever du langage populaire de la.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Tiers Livre des faits et dits HÉROÏQUES DU NOBLE PANTAGRUEL
- TIERS LIVRE des faits et dits héroïques du bon Pantagruel. Récit de François Rabelais (résumé & analyse)
- Tiers Livre de Rabelais
- TIERS LIVRE DES FAICTS ET DICTS HEROÏQUES DU NOBLE PANTAGRUEL de François Rabelais (résumé)
- Le Tiers livre, le quart Livre et le cinquième Livre de RABELAIS